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Ame Libertine

27 avril 2010

Mon père ce héros

Quelques jours avant mon départ, mes parents sont rentrés de vacances pour m'accompagner dans mes derniers préparatifs et m'emmener à l'aéroport. Jusqu'au dernier moment, je suis restée suspendue au téléphone avec W. Mes parents étant à la maison, je fus dans l'obligation de trouver un moyen de débrancher le téléphone dans leur chambre, puis d'attendre qu'ils soient couchés pour demander à mon petit asiatique de m'appeler alors que j'étais au rez de chaussée. Grâce au forfait Millenium, il ne payait pas le téléphone entre 20h et 8h du matin, nous sommes donc restés ensemble jusqu'au petit matin du jour de mon départ.

Un contre temps m'obligea à régler un détail administratif quelques heures à peine avant de partir à l'autre bout du monde. Ce fut l'occasion de me retrouver seule dans la voiture avec mon père. Pendant le trajet, il engagea la conversation. Il n'était pas dupe, et se doutait qu'il s'était passé quelque chose en son absence: "Alors, tu as rencontré quelqu'un?" "Oui" osais je lui répondre. C'était la première fois que je révélais fréquenter quelqu'un. Je lui ai souris, mais je n'ai rien ajouté. Il aurait pu me questionner davantage, je crois qu'un père est toujours curieux en pareil situation, mais il ne l'a pas fait. Il s'est contenté de ma brève réponse et de mon sourire.

Je crois qu'il était content pour moi et tenait à respecter mon intimité. Il ne m'a rien dit, mais je suis persuadé qu'il est rendu compte à ce moment là que je n'étais plus une petite fille. Oui, je suis persuadée qu'il a senti, qu'il a compris que j'avais été dans les bras d'un autre homme. Je dois le remercier de ne pas avoir posé plus de questions.

Quelques heures plus tard, je quittais ma vie et tout ce que j'avais connu jusque là, j'abandonnais les miens pour l'inconnu. La grande aventure. J'ai serré fort mon père dans les bras et je lui ai dit "je t'aime". Je crois que c'était la première fois. J'ignorais alors, que 9 mois plus tard, un message sur le répondeur m'apprendrais brutalement que jamais plus je ne reverrai mon papa.

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24 avril 2010

Séparation

Vint le moment tant redouté de la séparation. Nous étions sur le quai du métro, et devions prendre des chemins opposés. W. me redonna mon manteau, qu'il avait jusque là porté dans son sac à dos. Lui qui était d'habitude si loquace était bien silencieux depuis la sortie du cinéma. Aucun de nous deux n'arrivait à trouver les mots. De toute façon qu'y avait-il à dire? C'était pour moi quelque part étrange de tenir la main de quelqu'un en sachant que nous allons nous séparer et que nous ne nous reverrions peut être plus.

J'avais accepté de le voir une dernière fois avant de partir et je pensais qu'il ne se passerait rien de physique entre nous, que la séparation inéluctable qui nous attendait se reflèterait dans notre comportement. Je croyais que nous n'avions aucune raison de nous prendre la main, de nous toucher, puisque ce n'était pas notre destiné d'être un couple. De toute façon j'étais française, il était asiatique, et tôt ou tard ça aurait soulever d'autres questions.

Finalement il s'est passé le contraire de ce que j'avais imaginé. Oui, j'ai été capable de l'embrasser, de lui tenir la main, alors que je savais que la relation n'allait pas durer. Oui, j'ai accepté d'aller plus loin, de faire l'amour avec lui, dans ce cinéma, une dernière fois, alors que la cette histoire allait avorter. Je ne m'aurai pas cru capable d'agir ainsi, je me croyais entière, et pensais qu'il ne pouvait se passer quelque chose de physique que si l'intention était de vivre une vraie relation de couple avec des perspectives dans la durée.

Seulement nous ignorions l'avenir, et ne pouvions que subir cet éloignement. Que se passera-t-il dans 10 mois lorsque je reviendrais en France? Est ce que nous nous reverrons? Est ce que nous vivrons une relation à la hauteur de ce que nous avions chacun envie de vivre? Je sentais que derrière ce silence il y avait des regrets, je sentais qu'il aurait aimé que l'on puisse prendre le temps de se connaître, de vivre une vraie relation.

Je percevais sa frustration de ne pouvoir ni profiter de cette relation, ni de faire des promesses. Cet au revoir sur le quai du métro ressemblait à un adieu forcé. Il en avait gros sur le cœur, moi aussi. Mais intérieurement, sans lui dire, j'avais la conviction que les choses ne pouvait s'arrêter là. Je savais qu'avec ce que nous venions de vivre il était inéluctable qu'un jour nous nous recontactions.

28 février 2010

Au cinéma, la suite

Alors que nos esprits étaient déjà bien échauffés, nos deux voisins décidèrent d'aller s'installer quelques rangées de sièges plus loin, afin certainement d'avoir plus d'intimité. W. et moi étions également dans un état d'excitation suffisamment élevé pour perdre le fil du film. Nous étions dans le noir, personne à proximité pour nous déranger. Son doigt s'agitait de plus en plus tandis qu'il me glissait à l'oreille: "J'ai envie d'être en toi!". Je lui répondis seulement à travers une respiration haletante. En réalité, je me demandais comment nous pouvions faire pour laisser libre court à nos envies dans cette salle de cinéma.

Mon bel asiatique, lui, ne se posait pas toutes ces questions, il m'invita à quitter le fauteuil pour m'allonger sur le sol. Il releva ma jupe en jean, baissa ma petite culotte et s'installa sur moi. J'avoue qu'à ce moment là, j'ai complètement fait abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi, le film, les spectateurs dans la salle, l'autre couple qui s'était éloigné. Tout ça était complètement sorti de ma tête. J'étais simplement réceptive à ce qui était en train de se passer entre W. et moi. Je réalisais qu'il était en moi, et que cette situation n'allait peut être plus se reproduire. Je savais que je partais et qu'avoir ainsi un corps sur moi ne se reproduirait pas avant des mois. Il me faudrait attendre longtemps avant d'avoir de nouveau un sexe en moi. Alors qu'il était tout excité par la situation, moi je prenais conscience de la singularité du moment présent. J'étais en train de faire l'amour et je sentais mon corps ressentir les choses avec beaucoup plus d'intensité. Cet acte me donnait l'impression de vivre, de vibrer plus fort.

"J'ai trop envie de cracher" C'est par ces mots que mon asiatique me fit part de sa jouissance. La situation était tellement excitante pour lui qu'il n'avait pu se retenir bien longtemps. Après s'être abandonnés l'un à l'autre et avoir oublié tout ce qui nous entourait, il fallu revenir à la réalité.  Je suis allée aux toilettes pour me rafraichir et nous nous sommes réinstallés dans le fauteuil. L'autre couple est revenu à côté de nous quelques instants plus tard. A la fin de la séance, les 2 garçons se sont retrouvés dans les toilettes. Je savais que W. était suffisemment proche de son ami pour lui raconter ce qui venait de se passer. J'avoue que j'aurai adoré à ce moment là être une petite souris pour écouter tous les petits détails de leur conversation.
De la façon dont elle était sur lui, ça a du être torride entre eux, j'en étais encore choquée par l'audace de leurs corps l'un sur l'autre.

Après cette séance de cinéma, il était temps pour chaque couple de partir de son côté. Après leur avoir dit "Au revoir" je ne résistais pas à l'envie de questionner W.: "Où vont-ils?" "- Ils vont continuer à se chauffer! Pour le moment, ils ne l'ont toujours pas fait ensemble!" C'est à cet instant que j'ai réalisé que j'avais été choquée par l'attitude provocante d'une jolie fille, alors qu'en réalité, la fille sage en apparence que j'étais était allée bien plus loin!

7 février 2010

Les vérités de mon âme

Cela fait quelques années maintenant que j'ai franchi le pas, que je me suis retrouvée dans les bras d'un autre homme et que je me suis assumée en tant que libertine. Des rencontres, j'en ai fait quelques unes, la plupart du temps après de nombreux échanges, certaines de manière plus spontanée. J'ai toujours aimer faire de chacune d'elle quelque chose d'unique, quelque chose de beau. Laisser libre court à une envie, transformer un instant en une folie, et ne garder que le meilleur.

Je me suis toujours davantage intéressée à une personnalité qu'à un physique. J'ai pris le temps de faire connaissance. Refuser la quantité, prôner la qualité. Et puis il y a quelques temps je me suis dit "pourquoi pas". J'ai été tentée, je lui ai rapidement dit oui. Je me suis dit que peut être la complicité, l'alchimie des corps, serait au rendez vous. Je dois dire que je n'ai pas été déçue. Je n'avais jamais autant vécu de première fois que cette fois là. Je me suis livrée comme jamais je ne l'avais fait auparavant. J'ai rencontré un bon amant et un être attachant.

Seulement voilà, quelques temps plus tard, ce libertin aux multiples conquêtes ne se souvient plus du tout de qui je suis, et en quelques textos, après une brève description où je lui demande si enfin il arrive à me resituer, il fini par me dire "lol Ha oui. Très bien :) mais je préfère pas qu'on se revoit". Inutile de lui demander des explications, j'étais peut être trop classique et trop sage pour un jeune homme aussi fougueux! Dommage qu'un maladroit texto vienne ternir le souvenir de ce qui avait été pour moi une belle rencontre.

J'ai toujours mis un point d'honneur à la qualité de mes rencontres. Je suis déçue de m'être trompée. D'avoir succomber à un homme qui n'a su apprécier qui je suis. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de faire connaissance. Enfin ce sont les aléas de la vie libertine, tant pis pour lui, tant pis pour moi. Ce n'est pas la première fois que je me rends compte qu'il est préférable de prendre son temps! La prochaine fois, avant d'être spontanée, je tournerai sept fois ma langue...

23 janvier 2010

Dans le creux de l'oreille

"Tiens ça fait longtemps que tu n'es pas allée te faire baiser par l'un de tes amants?"

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10 janvier 2010

Cinéma

Le lundi soir, nous nous sommes donc retrouvé à la sortie de mon travail, et j'avoue que j'étais tout de même déconcertée par rapport à la conversation de la veille, où nous avions convenu de ne rien se promettre et donc quelque part que notre histoire, brève mais intense, s'arrêterait là. Je me demandais quel comportement adopter. Dès les premiers instants W. m'accueillit comme si de rien, en m'embrassant et me tenant la main. A ma surprise, il fut accompagné de son meilleur ami que j'avais eu quelques minutes au téléphone, et de la nouvelle petite amie de celui-ci.

Ils étaient tous les deux très beaux, grands et minces. Contrairement à moi, cette jeune fille savait se mettre en valeur: maquillage, ongles manucurés, joli décolleté. Elle était très sophistiquée. Nous avons tous les 4 fait connaissance autour d'un verre: "Vous vous connaissez depuis quand?" "-On s'est rencontré il y a 2 jours, et vous?" "- Nous ça fait 4 jours!" Ces réponses me firent sourire. Comme si on pouvait déterminer le sérieux et le potentiel d'une relation à sa longévité. Je constatais donc que nous en étions quasiment au même stade, par contre j'avoue qu'à côté de cette jolie et grande asiatique je me trouvais un peu fade et je devais peut être passée pour une gentille petite fille sage et coincée.

Nous avons ensuite pris la direction du cinéma où nous avons choisi un séance. La salle était grande et peu remplie en cette fin d'après midi en semaine. Nous étions tous les 4 installés au milieu d'une rangée sans personne à moins de 5m autour de nous. Le film a commencé, nous étions tranquille dans l'obscurité. Au bout de quelques instants W. m'embrassa. En tournant la tête, j'eus l'occasion de constater que la charmante asiatique était plutôt audacieuse. Elle embrassait avec ardeur son petit ami en étant déjà installée à califourchon sur lui. Il en profitait pour avoir les mains sur ses fesses. C'était très chaud, et je fus presque choquée par l'attitude provocante de la jeune fille que je trouvais à la limite de la décence.

En réalité ils étaient tous les deux en train de se chauffer à mort et ils avaient l'air de passer un très agréable moment. Je me sentais bien incapable de faire preuve d'une telle assurance! C'est alors que W. me glissa à l'oreille: "ça te donne des idées? Tu as envie que je te caresse?" C'est alors qu'il glissa sa main de ma cuisse un peu plus près de mon intimité pour aller chatouiller d'un doigt mon humidité. De mon côté ma main ne tarda pas à aller constater son excitation et j'avoue qu'il était très agréable dans ce contexte si particulier de nous laisser aller à nos envies...

20 décembre 2009

Avenir?

A l'issue des 24 heures passées avec W., je me suis retrouvée à la maison avec mon cousin. Nous étions tous deux sur notre petit nuage, car pendant que j'étais avec mon petit asiatique, lui avait passé la journée avec ma meilleure amie que je lui avait présenté quelques jours plus tôt. Nous vivions tous les deux des émotions fortes, et ça nous a toujours rapprocher. J'étais contente d'avoir présenté W. à mon cousin, car ça me donnait le sentiment que malgré les différences culturelles, une vraie histoire était possible.
Il est certain en tout cas que les envies et les intentions étaient là: "Je t'attendrais" me disait-il.  Je ne lui en demandais pas tant, mais ça me touchait qu'il me le dise. Avant mon départ, il ne nous restait que quelques heures pour se voir le lendemain soir. Ensuite nous savions que 10 mois et l'océan atlantique nous séparerait. En ce dimanche soir, après nous être physiquement séparés, nous nous sommes retrouvés au téléphone, et nous avons une fois de plus passer notre soirée pendus à nos voix. Toutefois W. à son habitude souriant, sur de lui et conquérant, avait un air plus sérieux et plus grave. Aussi petit à petit je sentais ce qu'il allait m'annoncer.
"Tu sais, j'ai bien réfléchit et j'ai réalisé, que même si j'en ai très envie, je ne suis pas sûr de pouvoir t'attendre 10 mois. C'est long et je ne sais pas si j'en suis capable!"
Je sais très bien qu'à cet instant, une personne d'un point de vue extérieur aurait pu me dire: "Tu es bien naïve, il a tout fait pour te séduire, te dire qu'il t'attendrait, et une fois qu'il a obtenu ce qu'il a voulu, il n'y a plus personne!" Et oui peut être que j'ai été naïve, mais j'avais de toute façon envie d'être insouciante et de vivre à fond le moment présent. Je n'ai à aucun moment eu le sentiment de m'être fait avoir puisque j'ai toujours eu le choix, et j'ai pris mes décisions en suivant mes envies et avec mon libre arbitre. Et puis au fond, j'étais rassurée qu'il reconnaisse qu'il n'était pas sur d'attendre. Je préfère qu'il n'y ait aucune promesse, aucun engagement. Chacun est libre de penser et d'agir comme bon lui semble. Nous nous connaissions seulement depuis quelques jours et c'est bien peu pour s'engager.
Il était de toute façon plus simple pour moi de partir célibataire, même s'il était difficile de renoncer à cette étincelle, à ce début d'histoire que j'avais attendu depuis si longtemps.
Au terme de cette conversation, nous avons tout de même décider de profiter des derniers instants que nous pourrions passer ensemble et de nous revoir quelques heures le lundi soir.

1 novembre 2009

Sésame ouvre toi...

Parfois les envies ne préviennent pas et la seule chose qui compte c'est de prendre les clés de la voiture, et de le rejoindre au plus vite. Seulement arrivée en bas de l'immeuble, je me rends compte que je suis partie en oubliant mon portable où était mémorisé le code de la porte d'entrée.

Oserais-je crier pour qu'il se rende compte de mon arrivée? Je ne tiens pas à me faire remarquer de son voisinage et reste donc discrète. Mais dois-je me résigner à faire demi-tour? Je réfléchis et trouve quelques instants plus tard une cabine téléphonique à proximité. Seulement la carte bleue qui aurait pu me permettre d'appeler est également restée sur la table de la salle à manger après ma petite escapade à la boulangerie. Mais où avais-je la tête?

Heureusement, une femme est en train d'appeler dans la cabine d'à côté. Je m'approche d'elle et lui demande de me rendre un service, me permettre d'utiliser gracieusement sa carte de téléphone. Elle accepte, me permettant de demander à mon homme de fouiller dans mon téléphone portable pour trouver dans l'un de mes nombreux messages coquins le fameux code de la porte, le rendant ainsi complice de ma petite escapade libertine!

18 octobre 2009

Ce dont je ne suis pas fière

Devant l'ardeur de mon petit asiatique, nous sommes rapidement arrivés à court de préservatif, je fus donc confrontée à un véritable cas de conscience: continuer à faire l'amour sans protection. Depuis le début W. n'avait qu'une envie, se débarrasser de ce petit bout de latex, qui selon lui, gâche en partie le plaisir. Nous en avions déjà beaucoup parlé au téléphone avant de nous voir. Il avait fallu que j'insiste pour qu'il se procure une boite. Je ne voulais pas faire n'importe quoi. "Mais tu ne prends aucun risque, avant toi, je n'ai connu qu'une fille avec qui j'ai eu une relation pendant 8 mois". Ma virginité était pour lui garante de tranquillité,  mais je ne pouvais pas avoir les mêmes garanties.

Naturellement dans ce genre de situation, on a envie de faire confiance. W. était un séducteur, un beau parleur, mais même s'il était très coquin, il ne me semblait pas être du genre à coucher à droite à gauche. Il a d'ailleurs toujours été sincère dans ce qu'il disait ou faisait. Pas le genre de garçon à faire n'importe quoi avec n'importe qui. J'avais cette naturelle confiance en lui et le risque me semblait minime, j'ai donc fini par accepter de faire l'amour avec lui sans protection, me disant que j'irai chez le pharmacien me procurer une pilule du lendemain. Je ne suis pas particulièrement fière de cette décision, car avoir confiance en quelqu'un ne suffit pas. Seul un test HIV ou des préservatifs sont la garantie que nous ne prenons aucun risque. C'est toujours délicat d'avoir conscience des dangers et de devoir prendre une décision. On est partagé entre la confiance, la magie de l'instant et les enjeux qu'il y a derrière cette question importante.

Plusieurs mois plus tard, à mon retour en France, pour avoir l'esprit tranquille, je suis allée avec une amie faire un test HIV. A l'une des ces consultations gratuites et anonymes. C'est impressionnant le nombre de personnes qui se retrouvent là, avec le sentiment d'avoir peut être fait une connerie. C'est sur qu'on ne fait pas les fiers lorsque le médecin nous demande pourquoi on est là et pourquoi on a pas pris toutes les précautions qui s'imposent. Comment lui expliquer que j'avais confiance, que j'ai profité au maximum de cette magie de l'instant. Le test était négatif. Je n'avais pas de grandes craintes à ce sujet. Je suis une épicurienne, j'aime profiter des plaisirs de la vie, et je dois admettre que ça me rend parfois vulnérable. Plus tard, il m'est de nouveau arrivé de faire l'amour avec un homme sans préservatif. Je ne l'ai toutefois jamais fait à la légère, mais toujours lorsque j'étais sûre de mon côté que je ne faisais courir aucun risque à mon partenaire et que celui-ci me donnait les mêmes garanties. J'ai parfois eu peur ou culpabilisé d'avoir pris un risque. Mais celui-ci m'a toujours semblé mesuré et minime. Je réalise d'ailleurs que ces rares hommes  à qui j'ai fait confiance (heureusement à raison) ont été les histoires qui ont le plus compté à mes yeux!

14 octobre 2009

Se sentir vivre!

"Sois ma reine" C'est par cette expression qu'il avait pris l'habitude de me demander de m'occuper de lui. Je pris petit à petit la manie de ne pas m'exécuter aussitôt qu'il me le demandait. Parfois même je faisais comme si je n'avais pas entendu ou compris ce qu'il voulait. Et plus je sentais qu'il en avait envie, et plus je le faisais patienter par de petites et innocentes caresses. Ce ne faisait que lui donner encore plus envie, mais surtout ça lui laissait comprendre qu'il était à la merci de mon bon vouloir.

Le plaisir ça se donne, ça ne se demande pas, et sur ce point W. avait beaucoup de progrès à faire, mais je n'étais pas là pour lui expliquer ces choses là. Le temps nous était compté et nous ne souhaitions qu'une chose: en profiter au maximum. Nous avons fait au moins 3 allers et retours entre la chambre et le salon cet après midi là, et à chaque fois que je sentais son membre viril en moi je prenais conscience que j'étais en train de faire l'amour.

Puis l'heure est venue de raccompagner mon amant à la gare. Nous marchions dans la rue, main dans la main. Je m'affichais pour la première fois dans ce quartier qui m'avait vu grandir au bras d'un garçon. Outre la douceur de sa main, je sentais alors combien mon vagin avait été sollicité par tant de va et viens. Ce n'était pas une douleur, ni une irritation. C'était simplement les effets de tant de frottements. J'eus l'impression que mon vagin venait de se réveiller. Je sentais la moindre zone de mon intimité, des lèvres aux parois internes. Mon vagin était vivant, marqués par les mouvements et les coups de reins qu'il venait d'accueillir, de subir. Il gardait en mémoire la trace des multiples assauts de mon amant. Je l'imaginais rougeoyant mais qu'il était bon de vibrer ainsi et d'avoir le sentiment d'avoir atteint la satiété. Je venais de découvrir de nouvelles saveur, j'avais apprécié la dégustation.

Ça peut paraître étrange, mais sentir le corps d'un homme en moi m'a toujours donné le sentiment de me sentir vivre. Faire l'amour c'est comme arrêter le temps pendant quelques instants, graver le moment présent dans mon esprit. C'est vivre intensément. C'était il y a presque dix ans, et pourtant aujourd'hui encore, ces sensations, ces émotions, sont encore vives dans ma mémoire. Ces instants, comme tous ceux que j'ai passé dans les bras d'un homme, reviennent régulièrement me faire fantasmer. Il font partie de mon passé, mais sont toujours présents dans mon esprit, et continueront dans le futur à hanter mes pensées. Je repasse en boucle dans ma tête les films de mes folies. Ces moments coquins qui me fait prendre conscience à quel point je peux être vivante et aimer la vie!

8 septembre 2009

Nuit d'ivresse

Nous nous sommes déshabillés instantanément. J'ai éteint la lumière pour ne laisser qu'une petite veilleuse rendant l'ambiance plus intime. En terme de câlin W. n'avait qu'un mot à la bouche: « Je vais te donner! » Son envie de me faire l'amour était inépuisable, sans limite.

Nous étions fusionnels, toujours l'un dans l'autre. C'était la première fois que je goûtais aux plaisirs charnels, mais quelque part ça me semblait naturel. Son sexe venait tout naturellement en moi, me pénétrer, faire des vas et viens. Il aimait varier les rythmes et les positions. Comme pour l'après midi j'ai vraiment eu l'impression d'arrêter le temps. J'aime en tout cas avoir le sentiment de pouvoir profiter de lui encore et encore. De temps en temps pour se reposer un peu il me demandait de le sucer. Je m'exécutai sans rechigner, j'aimais lui redonner de la vigueur et surtout ça m'excitait de voir qu'il aimait. Il m'a fait l'amour encore et encore, les heures ont passés et il usait et abusait toujours de mon corps, pour mon plus grand plaisir J'adorais l'idée qu'il profite de moi autant que je profite de lui. Mes sensations vaginales n'était pas des plus intenses, même si en variant les positions je ressentais les choses différemment. Ce que j'aimais c'était le sentir en moi. Avoir son corps sur moi et voir son plaisir sur son visage.

Ce qui m'excitait c'était ce sentiment qu'il était aussi gourmand que moi, qu'avec lui je pouvais faire l'amour à volonté. D'ailleurs arriverait-il à satiété? Je crois que vers 4h du matin l'envie était toujours là, mais le sommeil nous a rattrapé. Lorsque vers 7h du matin nous nous sommes réveillés. La première chose que mon petit asiatique a eu sur les lèvres c'est: « Tu vas voir ce que je vais te donner » Et nos corps se mélangèrent de nouveaux, dès le petit matin et nos ébats durèrent alternant intensité et tendresse jusqu'au petit déjeuner que nous avons pris dans la cuisine en compagnie de mon cousin vers midi.

10 août 2009

Lit sacré

Je me trouvais dans ce train de banlieue, il était presque minuit et je réalisais à peine le vent de folie qui m'avait traversé l'esprit. j'étais sur le point de ramener chez moi mon petit asiatique, comme si la journée n'avait pas été assez remplie. Arrivés à la gare, il nous restait encore une dizaine de minutes de marche avant de rejoindre la maison. Cette marche était comme un préliminaire, où nous étions impatient d'arriver pour nous empresser de nous déshabiller et de reprendre là où nous avions arrêté nos ébats. Il lui tardait en effet de retrouver les douces caresses de ma bouche et moi j'avais pris goût à ses coups de reins. Nous sommes entrés dans la maison sans un bruit pour ne pas réveiller mon cousin qui dormait dans la chambre d'à côté.

En entrant dans la chambre de mes parents avec W. je repensais au moment où quelques semaines plus tôt les livreurs étaient venus apporter ce nouveau lit. Mon père s'était alors exclamé "Il ne reste plus qu'à l'étrainer maintenant!" Et oui pendant près de vingt ans ils avaient dormis dans un vieux lit d'occasion, préférant consacrer leur argent à l'avancement des travaux de la maison. Et il était enfin arriver le temps où ils purent s'offrir un nouveau matelas et un sommier joliment encadrés par ce lit en bois massif avec de belles arabesques. Ils étaient probablement loin de se douter à ce moment là que ce nouveau lit conjugal allait accueillir les premiers ébats de leur fille. Je me souviens encore de ma mère réticente à l'idée que quelqu'un puisse dormir dans son lit. " Toi, je veux bien, tu es ma fille, mais personne d'autre!" Elle m'incita donc à laisser ma chambre à mon cousin, et concéda que pour l'été j'occupe leur chambre.

Cette nuit là, en proposant à W. de venir à la maison, je savais que cela signifiait franchir cet interdit, et je ne pouvait m'empêcher d'y penser. Faire des folies de mon corps, au fond, ça m'était presqu'égal, mais inviter ce jeune garçon presqu'inconnu à pénétrer dans l'antre de mes parents, dans ce lit sacré, me donnait le sentiment de commettre un sacrilège. J'allais donc en toute connaissance de cause à l'encontre de leur volonté.  Comme lorsque petite fille, je faisais le mur au camping pour aller avec ma cousine retrouver nos amis en pleine nuit. Et pourtant je ne faisais rien de mal, je ne voyais de toute façon pas d'autres possibilités. Je crois même que quelque part ils leur auraient semblé préférable que je sois dans leur lit plutôt que dans un endroit inapproprié pour vivre une première fois. En tout cas être ainsi en toute clandestinité avec mon petit asiatique dans le lit de mes parents donnaient à la situation encore plus de piquant et d'excitation!

2 août 2009

Sur la route...

Un sms pour invitation, quelques mots pour l'excitation. Il me tarde d'être dans ses bras. Le retrouver pour m'abandonner et vibrer sous ses doigts. Mais avant de m'envoler, il me faut me préparer. Une douche bien chaude, mon corps qui mousse. Je m'engouffre dans ma serviette avant d'enduire de lait parfumé ma peau douce. Point de dessous, cette petite robe suffira. Mes pieds glissent dans mes chaussures, puis passage par l'escalier pour atteindre la voiture. Enfin, je suis sur la route du plaisir, prête à rejoindre mon amant, seulement pour une fois, ce n'est pas moi, mais mon homme qui est au volant...

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12 juillet 2009

Surprise

On a beau le vouloir parfois, il est pourtant impossible d'arrêter le temps. L'heure était donc venue de reprendre le train de banlieue pour rentrer à la maison. Il était 23h passé, je n'avais à l'époque, jamais pris le train aussi tard pour rentrer chez moi. Je ne m'étais d'ailleurs jamais retrouvée seule sur Paris, à une heure aussi avancée de la nuit.

Mon petit asiatique, en bon gentleman, m'a accompagnée jusqu'au quai de la gare, et attendit avec moi le départ du train. On voulait profiter l'un de l'autre jusqu'au dernier moment. A cet instant, j'avoue que tout se chamboulait dans ma tête. La peur de rentrée seule, l'envie de prolonger ce moment. Mon cousin qui m'attendait bien sagement à la maison. Et la surprise que j'avais évoqué à W. mais dont je n'avais toujours pas parlé. Nous en étions donc, à nous dire au revoir, sans vraiment savoir quand, nous nous reverrions.

Il ne me restait de toute façon plus que 5 jours avant mon grand départ pour dix mois à l'autre bout du monde. C'était mon dernier week-end en France, et mes parents étaient en vacances. Ils m'avaient laissée à la maison avec mon cousin, car nous avions tous deux pour la première fois, l'été de nos 18 ans décroché un job d'été. Mon cousin était donc venu s'installer chez moi pour l'occasion, je lui avais laissé ma chambre, tandis que je dormais dans la chambre de mes parents.

J'allais donc rejoindre ce pavillon de banlieue et ce grand lit pour moi toute seule. J'étais montée dans le train et W. était resté sur le quai de la gare. La sonnerie sur le quai se mit à retentir, le signal rouge "attention départ" s'alluma. Lorsqu'enfin j'osai lui dire: "Et si tu venais avec moi?" Il fut je crois un peu surpris, et heureux d'une telle proposition. Il fit un grand sourire et alors que le signal du train se fit entendre, n'hésita pas une seconde et sauta me rejoindre dans le train.

Voilà, j'étais restée toute la journée hésitante, à lui faire une telle proposition, et finalement, j'avais attendu la dernière seconde pour oser cette folie. De son côté il avait foncé sans réfléchir et sans même prévenir sa famille "Ils ont l'habitude" m'a-t-il lancé, suivi d'un "c'était donc ça ta surprise!". J'étais donc rassurée de ne pas être seule dans ce train à une heure si tardive. Mais quelque part un peu impressionnée de rentrer avec quelqu'un à la maison, avec la perspective de passer avec lui toute une nuit dans le lit de mes parents.

5 juillet 2009

Aux yeux de tous...

Je ne sais pas combien de temps je suis restée cet après-midi là, dans ce salon parisien. C'est quelque part comme si le temps s'était arrêté. Je sais en tout cas que ça a duré quelques heures, 3 ou peut être 4. Il m'a fait l'amour dans de nombreuses positions, et a du jouir au moins 2 ou 3 fois. A un moment, il s'est assis sur une chaise, et je l'ai sucé longuement. Il y était très sensible, et j'ai adoré. Ma langue a parcouru sa verge de long en large, variant les mouvements et les rythmes au son des petites expressions de plaisir de mon asiatique.

C'était très excitant de le voir ainsi prendre son pied grâce à mes petits coups de langue ou à l'engouement de ma bouche. Il n'était pas aussi excité qu'à la toute première fois où j'ai posé mes lèvres sur son sexe, car cette fois là, ça lui a fait comme une décharge électrique qui lui a parcouru tout le corps. Mais il est certain qu'il aimait que je prenne ainsi soin de lui. Il m'a même avoué, que jamais on ne l'avais autant sucé, et m'a remercié de lui accorder autant d'attention. Je ne me suis pas vraiment faite priée, je trouvais ça plaisant et naturel. Je dois même dire, que j'y prenais plus de plaisir que lorsqu'il me faisait l'amour. Tout simplement parce que la pénétration, n'a jamais été ce qui m'a procuré le plus de plaisir. Enfin si, mais bien des années plus tard, lorsque j'ai davantage assumé mes fantasmes.

Puis le copain de mon "prince charmant" a sonné à la porte, désireux de reprendre sa partie de jeux vidéo précipitamment interrompue quelques heures plus tôt, sonnant le glas de nos ébats. W. enfila rapidement un caleçon et le laissa entrer et s'installer devant l'ordinateur, revenant à peine une minute plus tard vers moi, souhaitant reprendre là où l'on venait de s'arrêter. J'étais impressionnée devant l'assurance qu'il affichait et à l'idée qu'être presque nu à quelque mètres de son pote ne le dérangeait pas du tout. Plusieurs de ses copains l'avaient aidé dans l'organisation de cet après midi coquine, alors ça ne servait à rien de jouer les innocents. Après l'avoir sucé encore quelques instants, avec son ami dans la pièce d'à côté, nous nous sommes rhabillés. Deux autres garçons nous ont alors rejoins et tous ensemble, nous nous sommes assurés de ne laisser aucune trace de notre passage dans cet appartement.

C'était un peu étrange pour moi d'être là, devant ces garçons à qui j'avais été rapidement présentée, et de passer ensuite la soirée avec eux, tout en sachant qu'ils étaient loin d'ignorer que je n'étais pas si sage que j'y paraissais. Oui, je venais de vivre là ma première fois, et ils en ont été indirectement les témoins, mais bien loin de me sentir gênée, j'avoue que ça me faisait sourire, et que ça ajoutait un peu de piquant à la situation. J'étais désormais aux yeux de tous, la nouvelle petite amie de W.  et j'avais à ce titre tout leur respect . Assis près de la fontaine des innocents ce soir là, au milieu de cette foule et de ses amis, W. m'a alors regardé avec son sourire irrésistible. Il y avait dans ce regard une telle intensité que j'ai eu l'étrange sensation d'être ce qui comptait le plus à ses yeux.  Pendant quelques secondes, dans cet élan de complicité, ce fut comme si, nous étions seuls au monde. Ce que j'ai vécu ce jour là, relevait probablement de la folie, mais qu'importe, jamais je n'oublierai ce regard et cette émotion.

19 juin 2009

Incongru?

Parfois je me demande ce qui est le plus incongru. Retrouver le lit conjugal à 2 heures du matin, encore imprégnée de la jouissance d'un autre homme ou ignorer à quoi peut ressembler cet amant qui vous a mystérieusement fait l'amour dans cette chambre d'hôtel obscure?

Pourtant plus j'y pense, et plus je me dis, que non, rien de tout ça n'est incongru. J'ai succombé à la tentation, pas à la folie... et j'y regouterai bien volontiers...

amour_dans_le_noir_liste

4 juin 2009

Encore et encore...

Passés les premières minutes, et l'effet "finalement, ce n'est pas si impressionnant que ça!", il ne me restait plus qu'à profiter de ce moment. Au niveau des sensations physiques, je dois dire, que ce n'était pas le plaisir intense, mais ça me semblait tout de même agréable. Ce que j'aimais c'était sentir son corps sur moi, sa poitrine contre la mienne, la douceur de sa peau. La tendresse partagée.

Au bout de quelques minutes on commença à changer de position, une première fois, puis une deuxième fois.  Puis il pris un peu de temps pour me regarder, et s'approcher au plus près de mon anatomie. Je pensais que peut être il entreprendrait de me caresser, mais non, il ne fit là que de la contemplation, avant  me proposer de me retourner et de reprendre de plus belle ses mouvements de bassins.

Quelques instants plus tard nous quittions le canapé, pour nous diriger sur le lit. C'était un lit en mezzanine que nous avons rejoins en grimpant sur une échelle. Le plafond était à quelques centimètres au dessus de nos têtes, et mon cher asiatique n'avait pas l'air d'être perturbé de se trouver ainsi dans le lit de son meilleur pote.

Ce qui m'impressionnait c'était l'envie et l'énergie de W. Malgré le temps qui passait, il ne semblait pas s'épuiser, mais au contraire, redoubler de vigueur. Il me glissa alors à l'oreille "J'ai trop envie de te donner". C'était pour moi très excitant et enivrant. Mais le plaisir et l'excitation pris soudain le dessus, et son envie de jouir ne tarda pas à se ressentir.

Il s'efforça de se contrôler quelques instants pour en profiter encore un peu. Quelques minutes plus tard, il ne parvient plus à se retenir. Il se retira et laissa exploser son plaisir sur mon ventre. "C'est trop bon"  soupira-t-il dans un grand sourire. Des secondes de calme et de bien être s'écoulèrent.

Seulement à ma grande surprise, alors que je m'attendais à ce que la tension retombe, W. repris ses esprits, et ne semblait pas avoir perdu de ses ardeurs. Son sexe glissa en moi de nouveau, et s'activa. Il n'avait pas perdu de sa raideur! Il me dit alors: "Il ne faut pas s'arrêter, sinon après, c'est difficile de reprendre!" J'avoue j'étais impressionnée et excitée de voir un tel appétit, et finalement ravie de jouer les prolongations avec le témoignage de son plaisir dégoulinant sur mon ventre...

1 juin 2009

Pénétration

Les asiatiques ont la réputation d'avoir un sexe de petite taille! Je ne suis pas là pour confirmer ou infirmer, de toute façon, à l'époque je n'avais aucun élément de comparaison, et aujourd'hui je dirai que mon petit asiatique était dans la norme ! Toujours est-il que c'était rassurant pour moi sur le moment de ne pas me trouver face à un homme "Très Très Bien Membré"!

Et oui, parce qu'après avoir fait langoureusement connaissance avec sa virilité, le moment fatidique de la première pénétration arriva. Sans un mot mais avec beaucoup d'attention dans son regard, mon petit asiatique s'installa sur moi, et avec assurance et douceur, inséra son membre viril en moi et commença ses petits mouvements du bassin.

Dans mon idée, j'imaginais marquer un temps d'arrêt avant de franchir ce pas, se dire "je suis prête" et donner mon top départ. Ce n'est pas du tout comme ça que ça s'est passé. Tout a été fluide, naturel, sans un mot, mais avec beaucoup d'intensité dans le regard. Aucun stress, aucune appréhension. Et je l'en remercie.

Je me disais également, que peut être cette introduction me ferait mal ou causerait un petit saignement, il n'en fut rien. J'étais paradoxalement détendue, et assez sereine. Je crois même que pour toutes ces petites raisons, W. a douté qu'il s'agissait là de ma première fois. Il m'a en tout cas fait part de cette impression par la suite.

Et pourtant, c'était bien le cas, même si, j'avoue que différents objets plus ou moins larges avaient eu l'occasion de me faire découvrir quelques sensations, c'était bien la première fois que j'avais un corps sur moi, un sexe en moi, et cela n'avait rien à voir avec la texture et la rigidité de mon large stylo en plastique.

Cette fois, j'avais perdu ma virginité pour de bon, je m'étais tant de fois demandé ce que cela faisait de faire l'amour que devant le résultat, ça me semblait plutôt simple. Je me disais intérieurement "Tout ça, pour ça!", je réalisais en quelques secondes que toutes ces appréhensions étaient démesurées! Cette première fois ne ressemblait peut être pas vraiment à une première fois, mais qu'importe. Faire l'amour ce n'est pas sacré, c'est simplement naturel!

23 mai 2009

Tel un voyage...

Envie de rêver, besoin d'évasion... Alors on laisse son esprit se libérer sur la toile. On blogue pour dire tout haut, ce que l'on pense tout bas, pour exprimer ce que l'on n'ose dévoiler ouvertement de peur d'être jugé. Je viens ici écrire, raconter mon histoire, comme si j'avais ce besoin de me justifier, d'expliquer pourquoi et comment je suis devenue libertine.

Peut-être parce que parfois moi-même, il y a des choses qui m'échappent. Est-il possible de comprendre que malgré tout l'amour que je lui porte, je m'envole, je m'évade, et pour quelques instants, j'oublie que je lui appartiens et je m'offre cette liberté!

Ma vie est belle, douce et tranquille, alors pourquoi est-ce qu'il m'arrive d'aller dans les bras d'un autre? Je suis heureuse près de lui. Il m'apporte tout l'amour dont j'ai besoin. Mais il m'en faut encore plus. Car je suis bien incapable de renoncer aux plaisirs de la vie. A ces moments d'exception que la rareté rend presque magique.

Le libertinage, c'est un peu comme un train. Le trajet n'est pas toujours direct et l'on ne connait pas forcément la destination finale, mais chacun est libre de rester sur le quai de la gare, ou bien de prendre ce train et profiter de la beauté et de la richesse du voyage!

train7

12 mai 2009

Mise en bouche

Depuis le début, c'est lui qui avait le contrôle. Il avait cette emprise sur moi. J'étais séduite, enivrée, abandonnée à ses moindres volontés. J'avais simplement décidée de vivre l'aventure à 100%, de le suivre sans me poser de question, me laissant guider, par ses mots, par sa voix, douce et sensuelle.

Et puis arriva ce moment. L'instant fatidique. Et là, je ne saurait expliquer pourquoi, dans cette pénombre, dans ce silence, dans cet échange de regards et de sourires, j'ai eu envie de prendre les choses en main. Avoir le contrôle de la situation. Décider. Portée par mon envie et ma curiosité.

Je m'approchai alors doucement de son sexe durcit, et ne me fit pas priée pour gouter à ces nouvelles sensations. Le sentir en moi. Le couvrir de la chaleur et de l'humidité de ma bouche. Paradoxalement assez sure de moi, toute inexpérimentée que j'étais, je pris le temps, pendant cette mise en bouche, de gouter avec plaisir à cette verge dressée. Me familiariser à sa taille, sa forme, son odeur, son goût. Découvrir sa sensibilité.

Et je dois dire, que je fut confortée dans mes investigations par les petites respirations haletantes et les manifestations de plaisir de mon "prince charmant". Dès les premières secondes, mes initiatives eurent beaucoup d'effet sur lui. Je pense que l'excitation était déjà très forte avant même de commencer.

Et pendant que ma langue prenait possession de cette virilité, encouragée par les spasmes de mon petit asiatique, j'eus curieusement une pensée pour mon père. Imaginait-il que sa petite fille était à cet instant précis, dans Paris, en train de découvrir au beau milieu d'un appartement parisien les subtilités de l'anatomie masculine, avec un jeune homme rencontré à peine 2 jours plus tôt?

Surement pas.Ce peut être étrange de penser à son père à ce moment là. Mais je crois que c'est simplement parce, c'est grâce à lui, et à ses petits films pornos rangés dans le placard que j'ai eu mon éducation sexuelle. Et quelque part, j'eus la conviction que l'homme friand des plaisirs de la chair, ne blâmerai pas mon audace, et qu'au contraire il aurait été capable de dire "C'est bien ma fille!"

Avoir son sexe en bouche, me paraissait comme naturel, et mon petit asiatique a eu l'air d'apprécier, il finit d'ailleurs par s'exclamer: "Tu es faites pour ça!"

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