Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Ame Libertine

18 juin 2011

Déclaration

Peu avant les fêtes de fin d'année, Martial et moi nous sommes revus sur Paris. Nous nous sommes baladés sur les champs Elysées,et je dois dire que j'ai vraiment été troublée par son charme et sa sensibilité. Son sourire, son regard pétillant et ses confessions m'ont touchés. Tout autant que les cadeaux qu'il m'avait envoyé par courrier et les nombreuses lettres que nous nous étions échangés. Il y avait quelque chose entre nous, c'était palpable, mais c'était comme suspendu dans l'air. Une belle envie partagée de vivre quelque chose. "Si j'habitais près de chez toi, je te couvrirai de fleurs" avait-il révélé, mais Martial habitait à une centaine de kilomètres, les conditions ne nous semblaient  pas réunies pour pouvoir entamer une histoire. Ce n'était pas le moment, et je crois que nous avions tous deux envie d'attendre que les conditions soient plus favorables pour affirmer nos sentiments et enfin oser le rapprochement de nos corps. Ce jour là, dans un café, alors qu'il y avait plein de gens autour de nous, il rougit en me disant à demi mot ce que je représentait pour lui. Une belle déclaration, à laquelle je répondis par une bise un peu plus appuyée sur sa joue, en lui disant au revoir. Cette fois, je savais que je n'attendrais pas des mois avant de le revoir, car avant même de se quitter il me proposa un rendez-vous la semaine suivante. 7 petits jours à patienter. En le quittant, il était pour moi évident, que j'avais envie de Martial dans mon avenir.

Seulement avant de le revoir la semaine suivante, une escapade de trois jours à la campagne était planifiée, et Sylvain, présent au moment où j'avais proposé à mes amis ce bol d'air, n'avait pas renoncé, malgré notre histoire compliquée, à se joindre à nous pour ce séjour. 2 rendez-vous avec Martial, et 3 jours avec Sylvain, pas sur que ce soit les meilleurs conditions pour y voir plus clair dans mon avenir sentimental!

Publicité
Publicité
6 juin 2011

Fatiguée

Pas beaucoup dormie la nuit dernière. C'était agréable d'être dans ses bras.  Chose rare pour une première rencontre, j'ai même réussi à avoir un orgasme. Sans doute excitée par l'idée de pouvoir le sucer et de détenir entre mes mains son plaisir, à volonté. Perdre la notion du temps, me dire que je peux en profiter aussi longtemps que je veux, oui indéniablement ça a joué!

3 juin 2011

Sylvain, le retour

Quelques mois après avoir été éconduite, la relation à distance entre Sylvain et Virginie se termina au bout de 4 mois, et comme je l’avais pressenti, Sylvain tenta quelques approches. Il portait de l’intérêt pour moi, mais n’était pas tombé amoureux, et savait que j’aurai aimé être en couple avec lui, il s’attendait à ce que je fasse tout pour le séduire. De mon côté, j’étais refroidie par la déception qu’il m’avait fait vivre, il avait pris la décision de vivre une relation avec une autre, il devait en subir les conséquences. Cependant, je percevais toujours la perspective d’un beau potentiel, il pouvait être « l’homme de ma vie », c’est en tout cas comme cela que je l’avais perçu avant qu’il n’en choisisse une autre. Je me disais qu’entre nous ce serait du sérieux, si toutefois désormais un « nous » était possible. Il représentait la relation stable et durable que j’avais envie de vivre.

A l’issue d’une soirée, au terme d’une longue conversation, une sorte de mise au point, Sylvain a fini par m’embrasser. J’étais un peu déstabilisée, pas sûre de moi, et Sylvain ne se priva pas de me faire des remarques quant à ma façon d’embrasser. Il me suggéra de pimenter un peu les choses en m’invitant à prendre de l’audace dans mes mouvements de langue. Il me fit une démonstration de la façon dont il voyait les choses, venant avec sa langue explorer les moindres recoins de ma bouche ou encore aspirant ma langue par moment. Je trouvais cette approche intéressante, mais je dois dire, que ce n’est pas comme ça que j’aurai idée d’embrasser pour la première fois de façon naturelle et spontanée un garçon avec lequel j’aimerai vivre une belle relation.

Le lendemain, alors qu’il avait dormi en tant « qu’ami » sur le canapé de la maison familiale, il fut froid et distant. Je l’ai raccompagné sur le quai de la gare, espérant en vain que peut-être il serait à un moment plus chaleureux. Quelques jours après par téléphone, il était clair que nous ne formions pas un couple, je crois qu’il aurait voulu que je sois sure de moi, il aurait aimé que je sois plus féminine et expérimentée. Il voulait qu’à 19 ans, je sois déjà la femme, que j’allais devenir, mais la chrysalide a besoin de temps pour devenir papillon, et j’avais besoin d’un homme près de moi pour devenir femme, mais il n’était pas en mesure de le percevoir, il n’avait semble-t-il pas compris que j’avais besoin d'être accompagnée sur ce chemin.

31 mai 2011

Aveu

J’ai revu Martial 2 mois après notre première rencontre, nous nous sommes retrouvés à Paris dans le quartier chinois, nous avons passé un bon moment ensemble à parler de tout et de rien. Il est clair que je me sens bien avec lui, cependant à aucun moment il n’évoque le fait qu’il soit en couple. Je le sais déjà, mais je veux qu’il me le dise, simplement pour qu’il fasse preuve d’honnêteté et que cela clarifie les choses entre nous. Je lui fais comprendre de façon implicite que j’aimerai qu’il entreprenne de me parler. C’est alors que sa langue se délie, qu’il me parle de cette belle asiatique avec laquelle il vit une belle histoire, son seul défaut c’est qu’elle est jalouse et possessive. « Je ne savais pas comment t’en parler, parce que je t’aime beaucoup ! » Je crois que nous étions tous deux soulagés par cet aveu. Notre relation est amicale, et il est plus simple pour nos petites confidences d’avoir mis les choses à plat. Je savais qu’en réalité, il n’avait pas osé me parler de sa petite amie parce qu’il ne voulait pas compromettre ses éventuelles chances  avec moi.  De mon côté, je étais heureuse d’être sa confidente, mais si je concède que mon attirance physique pour lui est indéniable.  Lorsque sa langue lécha sensuellement une glace, l’idée d’un baiser sensuel me traversa l’esprit. Je n’ai rien dit, et j’ai gardé cette envie au fond de moi, quelque chose me disait que nous allions nous revoir…

25 avril 2011

Séduite

Martial est un jeune garçon dont j'ai fait la connaissance sur Caramail avant de partir pour un an en Californie. Nous aurions aimé nous rencontré avant que je parte à l'autre bout du monde, mais lorsqu'il m'avait appelé pour me demander si j'étais disponible pour passer une soirée sur Paris en sa compagnie, c'est tombé au moment où j'ai rencontré W. et c'était quelques jours à peine avant de partir. Mon retour en France fin avril ayant été assez mouvementé, c'est finalement vers le mois de septembre, soit plus d'un an après nos premiers échanges sur Caramail que nous avons pu nous rencontrer.

Naturellement s'était instaurée entre nous une belle complicité, nous nous racontions nos histoires sentimentales, nos réussites et nos échecs. Martial était d'une grande sensibilité, il n'hésitait pas à rentrer dans les détails dans ses récits. Je me suis confiée à lui plus d'une fois sans retenue, allant jusqu'à lui faire comprendre que j'avais vécu ma première fois avec W. Cette relation était précieuse à mes yeux, au point  qu'une histoire sentimentale me semblait difficile, je n'aurai pas voulu prendre le risque de gâcher une si belle complicité avec mon confident, je préfèrai rester son amie, plutôt que de devenir l'une de ses petites amies dont il avait pris l'habitude de me parler. Nous avions plusieurs fois d'ailleurs eu l'occasion d'en parler préférant rire de la situation, "Haha, mais comment pourrions nous être plus que des amis?..."

Nous nous sommes donné rendez-vous près de la statue du roi Louis XIV devant l'entrée du château de Versailles, j'aime cette petite adrénaline qui me saisit avant de faire une rencontre! Il est arrivé avec près d'une heure de retard, mais à la seconde où je l'ai vu, j'ai instantannément été séduite par son sourire et son regard pétillant, et j'ai aussitôt regretté d'avoir dit "Non, nous ne serons jamais plus que des amis!". Seulement, je n'ai pas oser lui dire, je me suis retenue lorsque j'avais envie de lui enlever cette petite miette de pain qu'il avait dans les cheveux et qui m'aurait permis de me rapprocher de lui. Lorsque nous nous sommes quittés, ce jour là, nous nous sommes simplement fait la bise, il m'a alors proposé de passer la soirée ensemble, mais j'étais dans l'obligation de refuser et alors que nous étions chacun parti de notre côté, j'ai voulu revenir sur mes pas, lui courir après et lui faire une bise plus appuyée sur la joue, pour lui faire comprendre à quelle point j'avais été séduite par cet après midi près de lui.

Ce jour là, ce fut la première fois que j'ai ressenti une attirance physique évidente pour une personne, malgré mes intentions initiales de ne pas aller plus loin avec Martial, je ne pouvais nier ce qui s'imposait à moi: il me plaisait, j'avais envie de me rapprocher de lui, de le sentir contre moi, de l'embrasser. Mais n'ayant oser agir, comment lui faire comprendre? Le soir même, je pris ma plume et une jolie feuille de papier, et comme je l'avais déjà fait par le passé, je lui écris une lettre en osant cette fois lui faire comprendre que j'étais tombée sous le charme de son large sourire et de son regard pétillant.

Trois jours plus tard, par hasard, je me rendis compte sur Caramail qu'une fille revendiquait être la petite amie de Martial, je ne pu qu'admettre l'évidence, il n'avait oser me dire qu'il était déjà en couple et une fois encore ce fut pour moi une désillusion. Ah ces hommes! Que faut-il faire pour qu'ils osent dire la vérité?

Publicité
Publicité
10 avril 2011

Les joies du célibat?

Je repense souvent à ces années où je me suis construite, où grâce à Internet je me suis ouverte aux autres. J'ai découvert qui je suis et je me suis enfin exprimée. A l'époque j'étais en quête de l'âme sœur, mais finalement c'est moi que j'ai trouvé.

Grâce à ces échanges multiples, à ces correspondances, ces chats, ou ces rencontres, j'ai commencé à parler de moi, à révéler à l'autre quelle jeune fille je pouvais être. A 18/ 19 ans, on a encore tout à construire, on ne sait pas de quoi notre vie sera faite, et l'on peut se permettre de rêver! Tout reste possible!

Et même si la plupart du temps, je me montrais très sage, il m'arrivait de temps en temps de laisser exprimer mon petit côté coquin. Ainsi je profitais d'internet pour aller visiter quelques petits sites coquins, et même lorsque j'étais encore mineure, il n'est pas compliqué de cliquer sur la case "OK".

De nombreuses choses venaient alimenter mes fantasmes: je me souviens encore du site d'un couple naturiste qui racontait s'être rencontré sur une plage et avoir aussitôt fait l'amour, avant d'être rejoins par d'autres hommes autour venus les mater.

Ce film pornographique, où une jeune femme gênée se fit osculter par un gynécologue avant de succomber au plaisir que celui-ci lui prodiguait, d'abord avec les doigts, puis avec la langue. Un cunnilingus très excitant et mémorable! Je n'avais pas encore pu goûter à ce plaisir.

Mon célibat rendait toutes mes idées coquines possibles dans mon esprit. Plus d'une fois j'ai envisagé vivre mes fantasmes, rencontrer une fille, devenir la fille au pair d'un couple qui s'occuperait de mon éducation sexuelle. Oui je ne manquais pas d'occasion de me caresser à l'idée de concrétiser quelques uns de ces projets, car je savais que j'étais capable de passer à l'acte. Mais en réalité, même si je suis rentrée en contact avec quelques personnes, je crois que j'avais d'abord et surtout envie de rencontrer "l'homme de ma vie". Découvrir ma sexualité dans le cadre d'une relation de couple traditionnelle, me sentir femme dans les bras d'un homme. Il m'a juste fallu un peu de temps pour tomber sur le bon, ce qui m'a toutefois donné le temps de vivre quelques petites aventures piquantes...

 

8 avril 2011

Nuit blanche et conséquences

Le lendemain de mes retrouvailles avec W., j'eu l'occasion de sortir avec Stéphanie, l'une de mes plus proches amies. Nous sommes allées dans un bar, avec 3 garçons dont nous avions fait la connaissance quelques semaines plus tôt, c'étaient les meilleurs copains du nouveau petit ami de ma meilleure amie. Stéphanie avait eu une brève relation avec Johann qui n'avait durée que 3 semaines et au cours de laquelle elle avait choisie de vivre sa première fois. Celà faisait 2 semaines que l'histoire s'était terminée et elle avait pris les choses avec phylosophie, la rupture avec Johann était évidente il n'était tout simplement pas l'homme qui lui fallait. Elle était venue me chercher en voiture et avant de rejoindre les garçons m'avait dit: "Je crois que Johann a des vues sur toi." J'étais assez surprise de cette remarque. Elle avait ensuite ajouté: "Vu comme il embrasse, je me demande si ça marcherait entre vous?". J'avoue que cette remarque m'avait intriguée.

Nous passons une agréable soirée à rire tous ensemble et après quelques verres, la remarque de mon amie se confirme. Johann s'assois à côté de moi et ne cesse d'essayer d'attirer mon attention, plus tard dans la soirée, alors que nous avons quitté le bar pour finir la soirée chez l'un des garçons, il n'hésite pas à relever le défi de faire un strip tease devant nous, un peu deshinibé par l'alcool. En fin de soirée, il insiste pour me raccompagner chez moi. Une fois seuls et devant la porte de ma maison, il me sort alors le grand jeu. Me dit qu'il regrette de ne pas m'avoir rencontré avant Stéphanie, et s'en veut d'avoir fait du mal à mon amie, mais il a vite sentie que cette relation ne mènerait nulle part. Je ne sais pas ce que je peux lui apporter de plus, mais j'avoue que je suis surprise et flatée par l'intérêt qu'il me porte. Nous avons quitté la voiture pour nous balader dans le quartier, discutant longuement. Je décide de lui parler avec honnêteté, je suis un peu paumée, il m'a d'ailleurs entendu raconter à Stéphanie mes "retrouvailles" avec W. quelques heures plus tôt. "Tu n'as pas besoin de prendre une décision tout de suite". C'est alors que je lui fait part de la remarque que mon amie m'avait fait quelques heures plus tôt. Est-ce qu'il a une façon particulière d'embrasser qui ferait que ça pourrait marcher ou ne pas marcher entre nous? Il n'y a qu'une seule façon de le savoir. Je ne suis pas certaine de vouloir m'investir dans une relation, mais nous avons toutefois passée quasiment une nuit blanche à faire plus ample connaissance en nous baladant à proximité de la maison. Nous avons passé un agréable moment à nous dévoiler l'un à l'autre, et alors que le jour pointe le bout de son nez, et bien qu'indécise sur l'avenir d'une éventuelle relation avec lui, ma curiosité prend le dessus au moment de lui dire au revoir et j'entreprends de l'embrasser. Je crois qu'il a été surpris de ce dénouement presqu'inespéré. Ce baiser n'avait rien d'extraordinaire, mais n'était pas désagréable non plus!

Une autre soirée était prévue le soir même, et pour plus de simplicité, étant donné que nous ne savions pas vraiment nous même où nous en étions, c'est tout naturellement que nous n'avons pas officialiser notre relation. J'avoue que tenter de me projeter dans une relation avec Johann m'a fait du bien, ça m'a permis de me changer les idées et puis j'aimais l'idée que Johann était le meilleur ami du petit ami de ma meilleure amie. Cette histoire a duré quelques semaines, pendant lesquelles nous n'avons toutefois pas beaucoup pu nous voir. De mon côté j'étais partie en vacances, ensuite, Johann est retourné vivre chez ses parents en Normandie le temps de trouver du travail, qu'il n'était pas sur de trouver en région parisienne. Nous n'avons donc pas vraiment eu l'occasion d'apprendre à nous connaître et physiquement il ne s'est pas passé grand chose, Johann était d'ailleurs le premier à ne pas chercher à me peloter. Nous n'avons pas passé plus de 5 soirées ensemble et n'avons pas vécu de moments seuls tous les deux. Par ailleurs, il n'y avait pas de communication entre nous, il pouvait se passer des jours sans téléphone ou messages de sa part. L'issue de cette relation, comme pour mon amie Stéphanie,  me semblait évidente, mais je ne savais pas trop comment m'y prendre pour y mettre fin. Je culpabilisais de m'être embarquée là dedans, mais finalement, Johann de son côté était arrivé au même constat et m'a donc dit au téléphone, au bout de 5 semaines qu'il était davantage préoccupé par sa recherche d'emploi et qu'il préférait "me rendre ma liberté". Tout était bien qui finissait bien, et mon amie ne m'en a pas voulu d'avoir tenté cette relation avec son "ex", mais cette relation m'aura donné une leçon. Il est parfois préférable de ne pas s'embarquer dans une relation où dès le départ, il n'y a pas de petite étincelle ou de réelle envie, c'est tellement plus agréable lorsque les choses sont savoureuses!

 

14 février 2011

"Tu m'aimes?"

Est ce dangereux lorsque cette interrogation ne provient pas de mon chéri mais de mon amant? Dois-je avoir peur de cette relation parce qu'elle a une dimension sentimentale contrairement à toutes les autres? Est ce que je prends un risque à exprimer ce que je ressens? En réalité, ce n'est pas comme si ma vie sentimentale était complètement remise en question. Les choses sont simples: V. est entré dans ma vie, j'aime ce qu'il m'apporte, ce qu'il représente pour moi et les moments que nous partageons. Il est devenu quelqu'un d'important à mes yeux, quelqu'un à qui je tiens et que je souhaite voir heureux. Ce n'est pas anodin de dire "je t'aime" à une personne, mais je crois qu'il ne faut pas avoir peur des mots. Il y a plusieurs façon d'aimer, et ce qui compte c'est de savoir ce que ça implique ou pas. Peut être que je l'aime, mais il n'est pas celui avec qui je veux vivre, me marier et avoir des enfants. Il est le complice et amant que mon chéri ne souhaite pas être, et moi je suis une femme épanouie, parce que mon homme je l'aime davantage encore depuis que j'ai la chance de pouvoir vivre une autre belle histoire.

22 janvier 2011

10 amants en 2010, et 2011?

Je n'ai pas pour habitude d'établir une "comptabilité", je suis simplement mes envies, mais je dois dire qu'en 2010, contrairement aux deux années précédentes, j'ai agis sans retenue. Alors qu'en 2008 et 2009, je m'étais limité à 3 rencontres, dès le mois de février, ce "quota" fut dépassé. 2010 année de la décadence, de toutes les folies, année où tout est permis?
A vrai dire, si j'ai multiplié les rencontres, c'est tout simplement parce qu'il n'est pas simple de remplacer B. qui pendant près d'un an et demi a été mon "ami-amant" régulier avec qui je ne peux plus envisager de coquineries depuis qu'il a trouvé sa chérie. Difficile de trouver la perle rare, l'homme coquin, confident, complice, disponible, attirant, parisien et endurant. L'ami et l'amant idéal. Je crois qu'il n'existe pas, et tant mieux, car je suis loin d'être parfaite.
Toujours est-il que 2010 m'aura apporté ce que je n'attendais pas. V. est entré dans ma vie, et a fait de moi une femme épanouie. Plus qu'un ami, plus qu'un amant. Une liaison dangereuse et tellement savoureuse. Il serait cet amant idéal si seulement il me baisait plus souvent, oui mais voilà, avec lui, je suis devenue ce que je ne voulais être: la "maîtresse" d'un homme "marié"! Je ne me permettrais de juger, chacun prends ses responsabilités, et je ne cautionne pas ce qu'il cache à la femme qu'il aime, mais je le remercie de tous ces beaux moments qu'il m'offre. Nous sommes gourmands et généreux, et ce n'est pas onze amants que je veux pour cette nouvelle année, mais seulement de toujours aussi beaux et intenses moments!

4 janvier 2011

Raisonnable?

Il y a tout juste une semaine, je me suis faite baiser par 3 hommes différents dans la même soirée...

3 janvier 2011

Ami amant

Il m'attendait ainsi bien au chaud sous sa couette. Il tente de m'embrasser, je refuse d'abord. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si direct, même si après tout ce temps, je peux comprendre qu'il avait hâte de me retrouver. Il ne tarde pas à avoir les mains baladeuses, palper mes seins et glisser ses doigts dans mon pantalon. Bientôt il caresse mon intimité, et j'avoue que je m'ouvre peu à peu à ses avances. Cela faisait des mois que ces mêmes doigts m'avaient prodiguer de délicieuses caresses dans un cinéma. Personne ne m'avait touchée depuis. Je me sens faiblir, je sais désormais que je ne lui résisterai pas longtemps, je me suis toujours sentie incapable de m'opposer à la volonté de W. c'est comme s'il avait une emprise sur moi. Il est complètement nu, et souhaite m'ôter tout ce qui me couvre. Je fini pas le laisser me mettre à nue en quelques instants. Bientôt je me saisis de sa raideur et le caresse à mon tour avant qu'il ne vienne me prendre. "Je vais te donner" me glisse t il à l'oreille. A vrai dire, je serai incapable de dire combien de fois il m'a fait l'amour ce matin là au sous sol de ce pavillon de banlieue, toujours est il que j'ai adoré, ce plaisir qu'il m'a procuré. Le sentir en moi, avec tendresse ou avec fougue. En douceur et avec une très vive énergie, il alterne les rythmes et les positions pour notre plus grand plaisir, il jouit plus d'une fois. Et je dois admettre que j'adore son sourire, son regard, cette intensité dans ses yeux lorsqu'il me parle. Il évoque ses projets d'avenir, ses ambitions. C'est un être intelligent, mais je comprends que ce n'est pas quelqu'un pour moi. Nous sommes complices, mais nous sommes avant tout amant. C'est ce qui fut une évidence pour moi ce matin là. Oui, j'avais parcouru dès l'aube l'ile de France pour revoir un jeune homme qui m'avait fait craquer quelques mois plus tôt, comme pour me prouver à moi même que j'avais raison pendant tout ce temps. Je savais que notre histoire n'était pas complètement finie, je savais que je le reverrai. J'ai attendu 11 mois pour me replonger des ses yeux, pour le sentir de nouveau en moi, et plus d'une fois je me suis interrogée sur mon avenir avec lui. Après ces délicieuses heures passées près de lui, il était temps de me rhabiller.I l vérifia que personne ne puisse me voir et quitta le premier le garage de sa maison qui avait accueilli nos ébats. Nous avons pris, main dans la main, le chemin de la gare. Je me sentais bien, il était là près de moi, nous marchions dans cette rue comme un petit couple, mais en apparence seulement, parce que je savais que je n'étais pas la femme de sa vie. Je me doutais qu'après m'avoir ramener à la gare, nous nous séparerions de nouveau, et que j'ignorais si un jour je le reverrai. En réalité, ça m'importait peu, à la seconde où je me suis retrouvée sous sa couette au petit matin, j'ai compris que W. n'était pas mon petit ami. Il était mon complice, il était un amant, il était un ami, et quelques minutes plus tard je le quittai le cœur léger, ravie d'avoir pu vivre un si beau moment et de m'affranchir de cet homme qui ne pouvait être l'homme de ma vie.

Ce jour là pour la première fois, j'ai assumé mes envies, j'ai fait l'amour avec un homme et apprécié le moment présent, sans me soucier de la nature de ma relation avec lui. J'ai profité de l'instant de sa rareté, sa beauté et son intensité. Alors que je me posais tant de questions depuis des mois sur mon avenir avec W., j'ai trouver mes réponses. Les choses me sont apparues comme claires et évidentes, à la seconde où je l'ai eu en face de moi. Il était inutile de se prendre la tête, ce n'était pas l'homme de ma vie, il faut juste prendre la vie comme elle vient et vivre pleinement chaque seconde. Ce jour là, l'homme avec qui j'ai vécu ma première fois, est devenu mon premier "ami-amant", et je dois dire que ce fut un pas important, car je pense que si je n'avais pas vécu les choses ainsi, je ne serais peut être pas devenue libertine quelques années plus tard.

1 novembre 2010

Retrouvailles...

Pas facile de se sentir bien dans sa peau lorsque l'on vient de perdre un être cher, et qu'en plus le garçon avec lequel on se voyait commencer une belle histoire en a préféré une autre. J'ai été capable de me laisser embrasser par un quasi-inconnu avec lequel je savais qu'il n'y avait aucun avenir, juste parce que j'étais paumée et qu'il était rassurant de voir qu'on s'intéressait un peu à moi, qu'on était prêt à me donner un peu d'affection. Trois jours après ce baiser qui m'avait laissée indifférente d'un point de vue émotionnel, W. m'a recontacté par téléphone. Sa voix sensuelle m'a fait de l'effet. J'adore l'entendre. Il souhaite me revoir, mais j'ai compris que ce n'était pas "l'homme de ma vie". Dans un premier temps je refuse. Mais il me rappelle le lendemain, puis le jour d'après, insistant pour que l'on se voit. Au fond de moi, j'ai terriblement envie de le retrouver. Je finis donc par accepter d'aller le retrouver le samedi suivant.
Ayant déjà prévu d'être présente à la pendaison de crémaillère de S. dans l'après midi, la seule solution pour voir W. était d'aller le voir le matin. D'une banlieue à l'autre, le trajet nécessitait pas loin de 3h, j'ai pris le train à 6h15 du matin pour me retrouver dans une zone pavillonnaire de la banlieue nord de Paris peu avant 9h après un train de banlieue, un métro, un RER et un bus, je pris le temps de passer dans un supermarché qui venait d'ouvrir afin de me procurer des préservatifs.

Arrivée à proximité de sa maison W. m'appela à plusieurs reprises pour me donner les dernières indications. A l'arrêt de bus, après avoir tourné à gauche, je fis encore une centaine de mètres lorsqu'il m'ordonna de rentrer dans une cour, en toute discrétion, en longeant le mur. "Surtout fais attention, il ne faut pas que mes parents te vois! Vas à l'arrière de la maison, la porte du garage est ouverte..." Je me suis ainsi retrouvée dans le sous sol d'un pavillon de banlieue, complètement dans le noir. "Avance dans la pièce du fond!" Je ne voyais pas grand chose, mais j'obéissais à sa voix chuchotante au téléphone qui me guidait. Puis il ajouta: "Enlève tes vêtements, enlève-tout!". Jusqu'à présent je m'exécutais, mais cet ordre, ne correspondait pas vraiment à mes envies. Je voulais le voir, discuter avec lui, me plonger dans ses yeux, le regarder sourire, retrouver cette complicité que nous avions. Au lieu de ça je me retrouvais dans le noir complet, et j'ignorai où il était. Mais lorsqu'il parlait j'entendais un bruit sourd à proximité. Dans le noir complet, je m'approchais tout doucement et pas à pas du fond de la pièce. Je me rends compte alors qu'il y a un lit, et que ce filet de voix provient de sous la couette. Je m'assois sur le lit, ravie d'avoir retrouver mon petit asiatique. Il m'invite à le rejoindre. J'enlève mes chaussures et m'allonge sur le lit. Je réalise alors qu'il est complètement nu...

5 octobre 2010

Econduite

Pendant les 10 mois à l'autre bout du monde, ce ne fut pas complètement le calme plat dans ma vie sentimentale. Hormis mes interrogations sur ce qu'allait advenir ma relation avec W, j'eus l'occasion de nouer, en dépit du décalage horaire quelques contacts intéressants sur les salons de discussion de caramail. C'est ainsi que peu avant Noël Sylvain est entré dans ma vie. Tout de suite, une riche correspondance s'est instaurée, dans laquelle nous avons échangé nos points de vue sur la vie. J'ai ainsi révélé à ce quasi inconnu ma perception des relations humaines de ma jeune et courte expérience.
La distance entre nous rendait notre rencontre impossible, mais nous n'étions pas pressés et pendant des mois, nous avons pris le temps de nous connaître. Sylvain représentait pour moi l'avenir. Une perspective bien agréable. Je savais qu'à mon retour en France je le rencontrerais, et que peut être, cette relation pourrait évoluer et s'inscrire dans la durée. La teneur de nos échanges me laissait présager de jolies choses en tout cas.
Mon retour précipité en France, avança de quelques semaines la date de notre rencontre. C'était le tout début des rencontres par Internet, et je ne voulais pas inquiéter ma maman. Ma meilleure amie, souhaitant elle aussi rencontrer celui qui aujourd'hui est devenu son mari, nous avons prétexté une sortie sur Paris entre filles pour ne pas inquiéter nos parents. Complices jusqu'au bout, nous avons pris soin de nous appeler à l'issue de nos escapades parisiennes et de nous raconter nos rendez-vous galants.
Sylvain était un jeune homme grand et mince, qui savait ce qu'il voulait dans la vie, calme, posé, qui avait déjà connu quelques déceptions sentimentales. Brun aux yeux marrons, il ne me déplaisait pas physiquement. Il était clair à travers les sujets que nous abordions que nous étions tous deux en quête d'une relation amoureuse sur le long terme et la nature de nos conversations avait pour but de voir si c'était quelque chose d'envisageable entre nous. Nous semions des graines et étions dans l'attente de voir si elles allaient pouvoir germer, en y apportant tout deux de l'intérêt. C'était donc une relation qui était en train de se construire. En quittant Sylvain sur le quai de la gare à l'issue de ce premier rendez-vous, j'avoue avoir à un moment pensé à l'embrasser. J'en ai eu envie, mais en même temps, je me suis dit que c'était prématuré, que nous avions tout le temps. Nous nous sommes donc dit au revoir sachant qu'un prochain rendez-vous ne pourrais être possible qu'après un voyage de 3 semaines à l'étranger. Pendant ces 3 semaines nos échanges de mails et conversations téléphoniques laissaient entrevoir la perspective d'une belle relation.
Dès mon retour je m'empressai de le recontacter pour que nous puissions nous revoir. Seulement, à plusieurs reprises je suis tombée sur son répondeur, et mon sms restait sans réponse. Jusqu'à ce que 2 jours plus tard il me rappelle en me disant "Désolé, je n'avais pas la tête à ça ce week-end". Il était allé dans le sud de la France rencontrer Virginie une fille avec qui il était en contact depuis des mois sur Internet. Ce n'est que la semaine suivante lorsque nous nous sommes revus que très maladroitement je compris qu'il avait embrassé cette autre fille et entamé une relation amoureuse à distance avec elle.
J'avoue j'ai eu mal, je fus blessée que cette relation si prometteuse à mes yeux soit finalement brutalement avortée. Je ne comprenais pas ce qui avait pu se passer pour qu'à une semaine près, elle me passe sous le nez. J'ai été déçue de la maladresse de Sylvain: il avait jouer sur 2 tableaux en même temps, et surtout il n'avait pas eu l'honnêteté de me dire clairement les choses. Il n'en fallait pas moins, pour que la jeune orpheline que j'étais perde complètement confiance, soit meurtrie et finisse par se laisser embrasser 2 semaines plus tard par un inconnu dans le RER!
Je ne me doutais pas que mon histoire avec Sylvain était loin d'être terminée...

2 octobre 2010

Le garçon du RER

Je ne me souviens même plus de son prénom. Je l'ai très vite oublié. Juste après mon retour en France, je profitais des vacances pour gagner un peu de sous grâce à un job d'été. Une semaine avant la fin de mon CDD, sur le quai de la gare, dans l'attente du RER, un jeune homme m'aborde, alors que j'étais en train de découvrir les fonctionnalités de mon nouveau téléphone. "Est-ce qu'il est bien? J'hésite à l'acheter". Je me doutais bien qu'il s'agissait là d'une excuse pour entamer la conversation, et une fois le contact établit, il s'assoit à côté de moi dans le train,enchaine les sujets de conversation et fini par me demander si je prends régulièrement ce RER et si ça me dit qu'on fasse le trajet ensemble le soir. Je n'ai pas pour habitude de me faire draguer, et même si ce jeune homme ne me fait ni chaud ni froid, je ne vois après tout pas de raison de lui dire non. Pendant plusieurs jours, nous nous sommes ainsi retrouvé sur le quai de la gare. Il avait pour habitude de s'arrêter une station avant moi.

Le dernier soir, il me dit que pour une fois, il devait continuer son chemin et s'arrêter à la même station que moi. Je n'étais pas complètement dupe. Il me proposa d'aller boire un voire. Je n'étais toujours pas plus séduite par ce garçon, mais il était tout de même sympa, et je ne voyais pas pourquoi refuser. Quelques minutes plus tard, nous nous sommes donc retrouvé devant un verre de jus d'orange et un coca. Ce jour là j'avais mis un petit tailleur mauve avec une jupe fendue. Cela faisait à la fois sérieux, avec une touche sexy. Il ne s'était pas privé de me faire remarquer qu'il appréciait ma tenue. Puis vint le moment où il s'est approché de moi et commença à m'embrasser. Au fond de moi, je savais que je ne voulais pas d'une relation avec lui. Je n'avais pas particulièrement confiance en moi, j'étais à une période instable de ma vie, un peu paumée. Je n'avais pas de feeling particulier pour lui, et pourtant, je l'ai laissé m'embrasser. Je n'avais pas spécialement envie de lui dire oui, mais je ne savais pas comment lui dire non, et finalement je trouvais plus simple de le laisser faire, plutôt que de lui adresser un refus et devoir par la suite expliquer pourquoi j'avais accepté son invitation.

Il faut dire que j'étais flattée qu'on s'intéresse à moi, et sentir ainsi quelqu'un poser la main sur moi, m'embrasser, me fit le plus grand bien. Les baisers que nous avons échangé furent très langoureux. C'était vraiment ce qu'on appelle du roulage de pelle, et je dois dire que même si ce n'était pas quelque chose que je désirai fortement, cela me fit du bien de ressentir cette sensation agréable de mélanger ma langue à celle d'un jeune homme. La dernière fois remontais à près de 10 mois. Oui, j'ai apprécié ce moment de douceur, ça m'a vidé l'esprit, comblé un manque affectif. Finalement jusque là, je n'avais passé que très peu de temps dans les bras d'un homme. Mais en même temps que je l'embrassais, j'analysais dans ma tête la situation. Ce n'était pas désagréable, mais cela n'avait rien à voir avec ce que j'avais ressenti 10 mois plus tôt lors des derniers baisers échangés avec W. Certes, il y avait un plaisir physique, mais tout ça me semblait bien fade, car je n'avais aucun désir particulier, aucune complicité avec ce garçon.

Rapidement il eut les mains baladeuses. Il me mit la main aux fesses et me demanda si j'avais l'habitude d'aller en boite. "On pourrait s'y retrouver un soir". Il avait peut être l'intention de me faire danser avant de m'emmener dans des toilettes et me plaquer contre un mur pour me baiser vulgairement. Ses baisers étaient intenses et il était clair, qu'il avait simplement envie de "tirer son coup". Mais j'étais indifférente, j'acceptais la "tendresse" qu'il voulait bien me donner, je le laissais parler, sachant très bien que quelques minutes plus tard, nos chemins se sépareraient, sans lui laisser l'opportunité d'avoir plus qu'un baiser.

Cela m'a fait bizarre finalement de réaliser, que j'étais capable de me laisser embrasser ainsi, que ce jour là, il a été plus simple de se laisser aller plutôt que de dire non. Il faut dire que j'étais un peu déboussolée, venant de perdre l'homme le plus important à mes yeux, et déçue de n'avoir pu vivre une relation prometteuse. Par contre, cette brève rencontre, m'a permis de réaliser une chose: les baisers sont bien plus savoureux lorsqu'il y a ce feeling si particulier, et il n'en fallait pas moins pour me rendre compte, que quitte à embrasser quelqu'un autant que ce soit un moment sincère et partagé, et je ne pu m'empêcher de repenser à tous ces instants passés avec W. Certes W. n'était pas l'homme de ma vie, mais qu'il était bien agréable de l'embrasser et de ne faire qu'un avec lui.

16 septembre 2010

Envie...

Envie qu'il me prenne, qu'il me pénètre, que nous ne fassions qu'un, envie de sentir sa queue.
Il aime se laisser désirer, la prochaine fois, il a intérêt à me baiser...

26 août 2010

Perdue?

J'ai passé 10 mois à l'autre bout du monde, à vivre un rêve éveillé, et à me demander ce qu'il allait advenir de ma relation avec W. Je me revois encore songeuse sur cette balançoire californienne, à me demander s'il ferait parti de ma vie. J'avais au fond de moi une certitude, ça ne pouvait s'arrêter là, je savais que nous aurions à nouveau des contacts, et les quelques mails qu'il a eu l'occasion de m'envoyer n'ont fait que conforter cette idée.
Sans cesse, je me refaisais le film de ces moments coquins passés ensemble, ses premières caresses dans le jardin public, la toute première fois que je l'ai sucé, cet instant où il m'a pénétré, nos ébats dans le lit de mes parents, notre excitation au cinéma. Je me repassais en boucle ces images, ces instants passés avec lui, cette belle réalité vécue est devenu un beau fantasme. Encore aujourd'hui, je n'ai jamais autant fait l'amour qu'avec lui. Avec W. je savais que ça pouvait être n'importe où, tout le temps. J'adorai cette idée. J'ai passé très peu de temps avec lui, mais une chose est sûre, lui et moi on était sur la même longueur d'ondes, on pensait au sexe presqu'en permanence.
A mon retour en France, ma vie a basculé, j'étais partie à l'autre bout du monde jeune fille, je suis rentrée précipitamment orpheline. J'ai perdu le seul homme qui avait jusque là compté dans ma vie. J'étais déboussolée. Que devais-je faire? Cela faisait des mois que j'attendais d'être en France pour appeler W., entendre sa voix. J'ai attendu 5 semaines avant de franchir le pas. Je pris une grande inspiration et composa le numéro. Dans un premier temps W. s'est demandé qui c'était, puis il avait l'air heureux de m'entendre, au bout de quelques minutes il n'eut qu'une envie: me revoir. Ce n'était pas possible. "Je repars demain matin pour 3 semaines à l'autre bout du monde." De toute façon, je savais au fond de moi que cette relation n'avait pas d'avenir. Trop de différences culturelles. Et surtout il avait trop d'emprise sur moi. Il savait comment je fonctionnais psychologiquement, il maîtrisait parfaitement les mots et savait ce que j'avais envie d'entendre, je me sentais faible, incapable de lui résister. Il aurait pu faire de moi ce qu'il voulait et nous en avions tous les deux conscience. Je lui expliqua donc ma situation et lui fit comprendre qu'il n'était pas possible de se revoir, que je n'étais pas sur de vouloir vivre une relation avec lui. Il tenta de me convaincre, mais se résigna au bout d'une heure à l'évidence, les circonstances ne sont pas réunies.
Bizarrement, je me sentie soulagée en raccrochant, les choses étaient plus claires dans mon esprit, j'avais été heureuse de l'entendre, mais je savais que je ne pourrais m'épanouir dans une relation avec un homme qui me comprends  et me ressemble autant. J'étais donc plus sereine à l'idée qu'il était nécessaire de passer à autre chose. Mon père n'était plus là, et ma vie d'adulte allait commencer.

14 juillet 2010

Etreinte

Derrière la porte apparait F. à la fois surpris et excité de se trouver enfin devant moi. Je souris: "Ben alors, ils sont où les croissants?" - "J'ai complètement oublié!" Je l'invite tout de même à entrer, nous échangeons un intense regard pendant 2 secondes, il me dit "ça va?" et aussitôt, nous nous embrassons. Il aurait été inconcevable de procéder autrement. Je veux assumer mon envie, être directe. Nos mains commencent déjà à partir en exploration. J'aime ses baisers. Il ne tarde pas à mettre sa main gauche sur ma cuisse, puis à  remonter vers mes fesses constatant mon absence de petite culotte. Son autre main caresse ma poitrine. Il me plaque alors contre le mur et glisse ses doigts dans mon intimité. Son doigté fait monter encore plus mon désir. Je l'embrasse généreusement, me colle à lui, passe ma main dans ses cheveux. J'ai envie de lui.

Je lui propose alors de quitter ce couloir pour atteindre le salon. Je lui offre un verre d'eau. Il boit quelques gorgées puis ne tarde pas, à venir se coller contre moi, à prendre mes seins en main fermement. Je sens alors contre mes fesses son excitation. Je me retourne pour l'embrasser avec assurance puis l'invite à rejoindre le canapé.  Je m'assoie, il reste debout. Mes mains ouvrent le jean de F. afin de caresser pendant quelques minutes sa verge à travers son boxer. Je le regarde dans les yeux. Je sais qu'il a envie que je le suce. J'adore percevoir cette envie. Mais je le fais patienter en  mettant son index dans ma bouche et en lui suggérant ce que je pourrais faire avec ma langue sur son sexe. Il me désire, je suis toute excitée.

Puis il m'invite à m'allonger sur le canapé, à me mettre à l'aise et il écarte alors mes cuisses pour s'attarder sur mon entrejambe. D'un doigt il me pénètre, de l'autre il branle mon clito pour mon plus grand plaisir. Mon corps savoure ses gestes, laissant échapper quelques gémissements de plaisir. Mes mains viennent fermement maintenir la raideur de l'attribut de mon amant à travers son boxer. J'aime profiter de son attention sur moi, mais j'ai envie de m'occuper de sa queue. Je baisse alors son pantalon, entrouvre légèrement son boxer pour juste faire dépasser son gland. Ma langue s'en approche et vient s'y apposer en douceur. J'aime prendre mon temps, donner envie à mon partenaire, avant de le prendre en bouche d'un coup avec assurance. F. retient sa respiration, je sais que je peux alors le faire frémir à ma guise, simplement avec mes coups de langue. J'adore avoir le contrôle de son plaisir, alors qu'il détient le mien entre ses doigts. Je tremble bientôt alors que je me délecte de sa queue. Puis il baise ma bouche, j'entends ses gémissements, je sens son sperme monter le long de sa verge, il se retient de jouir.

Il cherche dans ses poches la boite de préservatif qu'il vient de se procurer dans la pharmacie d'à côté. Pendant qu'il ouvre la boite, ma langue ne le quitte pas. Il me laisse continuer pendant quelques minutes avant de m'allonger sur le dos et me proposer un petit coussin pour rehausser mon bassin. Il me pénètre  d'abord en douceur, avant d'enchainer les coups de reins vigoureux. J'aime le sentir en moi. Il me prend ainsi de longues minutes, mais l'excitation est trop grande. "C'est trop bon, je suis trop excité..." "-Tant mieux, ça te donnera envie de recommencer". Il ne tarde pas à laisser aller sa jouissance dans un cri de plaisir, puis reste en moi quelques instants encore, j'aime sentir l'afflux sanguin de sa verge dans mon vagin que je contracte de temps à autre. Nos corps sont chauds, des gouttes de sueur dégoulinent du front de F, mais nous sommes bien, l'un contre l'autre sur mon canapé.

13 juillet 2010

Rendez vous matinal

Cela faisait 3 ans que j'étais en contact avec lui. On avait failli se rencontrer en juin 2007, et puis il y eu soudain une période difficile dans mon couple. Tout avait été annulé au dernier moment. F. m'avait appelé, nous avions discuté, il m'avait réconforté, avait été patient. Une fois la tempête passée, il m'a proposé plusieurs fois que l'on se voit, à chaque fois au cours d'une conversation msn, c'était toujours assez spontané. J'avais toujours hésité, pour finalement à chaque fois refuser. Si un jour j'accepte, je veux prendre le temps, je veux profiter de lui, de sa gourmandise, de son insatiabilité.

Et puis le jour arriva où les circonstances furent plus favorables, un jour de congés, une conversation agréable. "Je peux t'apporter les croissants demain matin si tu veux". Si j'accepte F. est dispo de 8h à 12h environ, de quoi avoir le temps de profiter de lui. Je laisse l'idée murir dans ma tête. "Et ce soir, tu serais dispo?" Il me réponds spontanément: "je suis avec mon meilleur ami... je peux te proposer un truc à trois!" Avant d'ajouter: "Plus sérieusement si tu viens, je me libèrerai". Il ignore qu'il vient de me proposer là de vivre mon fantasme, mais bon, pour une première fois ce ne serait pas l'idéal. L'idée que l'on me fasse l'amour encore et encore m'excite au point que de délicieuses caresses solitaires ne tardent pas à me faire jouir. Au cours de la soirée ça ne fait plus aucun doute: "Toujours partant pour les croissants demain matin?" La réponse est immédiate: "Carrément, chez toi ou à mon hôtel?" F. étant véhiculé, ce sera chez moi.

A peine le rendez vous fixé, je réalise ce que je viens de proposer. Le lendemain un homme que je n'ai jamais rencontré débarquera dans mon salon pour me faire l'amour à volonté. Cette idée me plait, m'excite. Je me mets à imaginer la façon dont je vais l'accueillir, et pourquoi pas directement dans cette petite nuisette rose, rien d'autre, déjà toute trempée par l'excitation intense de la situation. Cette perspective ira jusqu'à agrémenter ma nuit d'un délicieux orgasme.

Au petit matin je m'assure avec quelques petits messages que mon futur amant est bien en route. J'en profite pour le mettre d'ores et déjà en émoi: "Je suis toute mouillée, je sors de la douche", les petits messages se succèdent au fur et à mesure que le rendez vous approche "Je veux que tu me fasses regretter de ne pas t'avoir dit oui plus tôt". Il est à mi-chemin, mes intentions se font  plus explicites "Je veux que dès que tu franchisses le pas de la porte tu me fasses vibrer."  Il se gare. L'excitation monte " Je veux que tu me baises comme je le mérite". Laissant mes doigts goûter à mon humidité je n'hésite pas à l'aguicher une dernière fois alors qu'il est à la porte de l'immeuble: "Tu me prendras autant que tu voudras"...

Je l'entends arriver. J'ouvre la porte, je suis là devant lui, complètement nue sous ma petite nuisette rose, déjà toute trempée, prête à m'offrir à un inconnu en vraie petite salope...

27 juin 2010

Abandon

Ce matin je me suis réveillée en glissant à l'oreille de mon homme ces quelques mots: "La semaine prochaine, je vais t'abandonner!" Déjà, mes mains étaient au plus près de son anatomie pour sentir l'effet de ces mots sur sa virilité. Il a alors commencé son questionnement. "Qui vas-tu retrouver, où vas-tu, que vas-tu faire?" J'aime éveiller sa curiosité...
Cela fait déjà quelques semaines que je lui parle de cet autre, de cet amant qui chaque jour éveille mes sens, me trouble, me séduit avec ses petits messages, ses mots, sa voix, son corps que j'aime tant. "Je me suis fais jouir 4 fois ces deux derniers jours, émoustillée par cette jolie perspective, la dernière fois, c'était hier soir, lorsque pendant de longues minutes, j'ai laissé mes mains parcourir mon corps et mon esprit s'abandonner au plaisir. Tu étais là, à quelques mètres de moi, devant la télé. Tu te doutais de ce que j'étais en train de faire, et je le savais, et je me suis caressé en pensant à cet autre, j'en ai tremblé de tout mon corps." C'était délicieux.
Que vais-je faire pendant ces quelques jours? Je ne peux raconter ce que je n'ai pas encore vécu. Une chose est sure: "Chaque soir je serai dans ses bras et je vais profiter de lui, autant qu'il profitera de moi. Pour mon plaisir, pour son plaisir, et le tien"
"-Oui mon amour, tu feras tout ce que tu voudras..."

3 juin 2010

Introspections

Dix mois à l'autre bout du monde, c'est une sacré expérience lorsqu'on vient tout juste d'avoir 18 ans. Une expérience humaine unique, riche et intense faite d'échanges et de réflexions, car vivre en immersion totale dans un pays étranger amène à se rendre compte de qui l'on est, de ce qui fait partie de notre culture, de notre histoire. Comprendre ce qui constitue notre personnalité. Ce fut pour moi l'occasion de réaliser que j'étais à une période charnière de ma vie, je n'étais plus une petite fille et c'est ma vie de jeune adulte qui allait commencer à se construire. Je réalisais que mes parents m'avaient laisser sortir de mon cocon et que désormais j'étais libre de prendre mes propres décisions et d'orienter ma vie comme bon me semble, avec toutefois leur bienveillance.

Souvent, c'était sur le chemin retour de l'école que je laissais mon esprit s'évader. J'aime ces moments d'introspection où je me pose des questions fondamentales sur qui je suis et ce que j'aimerais. Ma vie sentimentale fut j'avoue, l'une de mes principales préoccupation. Je ne pourrais vivre sans l'amour d'un homme. Mais cet homme, qui sera-t-il? Où vais-je le rencontrer? Et cette histoire avec W., est-elle réellement terminée? Tout était indéterminée, ma vie amoureuse presque vierge.
Malgré ce peu d'expérience, j'aimais à m'imaginer dans des situations diverses et variées, à fantasmer sur ma vie de couple, et surtout à m'interroger sur mes valeurs fondamentales, mes principes en tant que femme et amante. Une vie à deux est faite de sentiments et d'intimité, et il y avait pour moi d'ores et déjà une évidence:   les sentiments profonds et l'envie physique sont deux choses bien distinctes!

De fil en aiguille, je venais à m'interroger sur les points qui me semblaient essentiels dans une relation amoureuse. Le respect, la confiance, la complicité, l'honnêteté, la fidélité. Alors même que je n'avais encore quasiment rien vécu, je suis allée chercher au fond de moi, quels étaient mes propres définitions et conceptions, sans l'influence de personne. Qu'est ce qui est le plus important à mes yeux? Qu'est ce que je serai capable de tolérer, accepter, pardonner? Je me suis alors rendue compte qu'à mes yeux la réelle trahison est le mensonge, bien plus que l'acte physique en lui même.

Ainsi avec le temps, je me suis mise à murir clairement dans ma tête quelques réflexions:

Si l'homme que j'aime me dit qu'il n'a pu résister à une tentation, mais si par ailleurs pour lui il est clair que je suis la personne qu'il aime et avec laquelle il a envie de construire sa vie, alors je pense que je pourrais lui pardonner à condition qu'il respecte ce qu'il y a de plus chère à mes yeux: la sincérité

Si pour une raison particulière, je ne peux satisfaire sexuellement l'homme de ma vie, alors je pense que pour son bonheur et son bien être je serai capable d'accepter qu'il partage des moments charnels avec une autre personne, tant que cette relation est physique et qu'il est toujours sentimentalement et affectueusement lié à moi.

Je ne sais pas pourquoi, à cet âge là, je me posais ces questions là, toujours est-il, qu'entre la théorie et la pratique il s'avère que les choses sont souvent différentes de ce que l'on s'imaginait...et tant mieux! ;)

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Ame Libertine
Publicité
Ame Libertine
Newsletter
Archives
Publicité