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Ame Libertine
25 avril 2011

Séduite

Martial est un jeune garçon dont j'ai fait la connaissance sur Caramail avant de partir pour un an en Californie. Nous aurions aimé nous rencontré avant que je parte à l'autre bout du monde, mais lorsqu'il m'avait appelé pour me demander si j'étais disponible pour passer une soirée sur Paris en sa compagnie, c'est tombé au moment où j'ai rencontré W. et c'était quelques jours à peine avant de partir. Mon retour en France fin avril ayant été assez mouvementé, c'est finalement vers le mois de septembre, soit plus d'un an après nos premiers échanges sur Caramail que nous avons pu nous rencontrer.

Naturellement s'était instaurée entre nous une belle complicité, nous nous racontions nos histoires sentimentales, nos réussites et nos échecs. Martial était d'une grande sensibilité, il n'hésitait pas à rentrer dans les détails dans ses récits. Je me suis confiée à lui plus d'une fois sans retenue, allant jusqu'à lui faire comprendre que j'avais vécu ma première fois avec W. Cette relation était précieuse à mes yeux, au point  qu'une histoire sentimentale me semblait difficile, je n'aurai pas voulu prendre le risque de gâcher une si belle complicité avec mon confident, je préfèrai rester son amie, plutôt que de devenir l'une de ses petites amies dont il avait pris l'habitude de me parler. Nous avions plusieurs fois d'ailleurs eu l'occasion d'en parler préférant rire de la situation, "Haha, mais comment pourrions nous être plus que des amis?..."

Nous nous sommes donné rendez-vous près de la statue du roi Louis XIV devant l'entrée du château de Versailles, j'aime cette petite adrénaline qui me saisit avant de faire une rencontre! Il est arrivé avec près d'une heure de retard, mais à la seconde où je l'ai vu, j'ai instantannément été séduite par son sourire et son regard pétillant, et j'ai aussitôt regretté d'avoir dit "Non, nous ne serons jamais plus que des amis!". Seulement, je n'ai pas oser lui dire, je me suis retenue lorsque j'avais envie de lui enlever cette petite miette de pain qu'il avait dans les cheveux et qui m'aurait permis de me rapprocher de lui. Lorsque nous nous sommes quittés, ce jour là, nous nous sommes simplement fait la bise, il m'a alors proposé de passer la soirée ensemble, mais j'étais dans l'obligation de refuser et alors que nous étions chacun parti de notre côté, j'ai voulu revenir sur mes pas, lui courir après et lui faire une bise plus appuyée sur la joue, pour lui faire comprendre à quelle point j'avais été séduite par cet après midi près de lui.

Ce jour là, ce fut la première fois que j'ai ressenti une attirance physique évidente pour une personne, malgré mes intentions initiales de ne pas aller plus loin avec Martial, je ne pouvais nier ce qui s'imposait à moi: il me plaisait, j'avais envie de me rapprocher de lui, de le sentir contre moi, de l'embrasser. Mais n'ayant oser agir, comment lui faire comprendre? Le soir même, je pris ma plume et une jolie feuille de papier, et comme je l'avais déjà fait par le passé, je lui écris une lettre en osant cette fois lui faire comprendre que j'étais tombée sous le charme de son large sourire et de son regard pétillant.

Trois jours plus tard, par hasard, je me rendis compte sur Caramail qu'une fille revendiquait être la petite amie de Martial, je ne pu qu'admettre l'évidence, il n'avait oser me dire qu'il était déjà en couple et une fois encore ce fut pour moi une désillusion. Ah ces hommes! Que faut-il faire pour qu'ils osent dire la vérité?

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10 avril 2011

Les joies du célibat?

Je repense souvent à ces années où je me suis construite, où grâce à Internet je me suis ouverte aux autres. J'ai découvert qui je suis et je me suis enfin exprimée. A l'époque j'étais en quête de l'âme sœur, mais finalement c'est moi que j'ai trouvé.

Grâce à ces échanges multiples, à ces correspondances, ces chats, ou ces rencontres, j'ai commencé à parler de moi, à révéler à l'autre quelle jeune fille je pouvais être. A 18/ 19 ans, on a encore tout à construire, on ne sait pas de quoi notre vie sera faite, et l'on peut se permettre de rêver! Tout reste possible!

Et même si la plupart du temps, je me montrais très sage, il m'arrivait de temps en temps de laisser exprimer mon petit côté coquin. Ainsi je profitais d'internet pour aller visiter quelques petits sites coquins, et même lorsque j'étais encore mineure, il n'est pas compliqué de cliquer sur la case "OK".

De nombreuses choses venaient alimenter mes fantasmes: je me souviens encore du site d'un couple naturiste qui racontait s'être rencontré sur une plage et avoir aussitôt fait l'amour, avant d'être rejoins par d'autres hommes autour venus les mater.

Ce film pornographique, où une jeune femme gênée se fit osculter par un gynécologue avant de succomber au plaisir que celui-ci lui prodiguait, d'abord avec les doigts, puis avec la langue. Un cunnilingus très excitant et mémorable! Je n'avais pas encore pu goûter à ce plaisir.

Mon célibat rendait toutes mes idées coquines possibles dans mon esprit. Plus d'une fois j'ai envisagé vivre mes fantasmes, rencontrer une fille, devenir la fille au pair d'un couple qui s'occuperait de mon éducation sexuelle. Oui je ne manquais pas d'occasion de me caresser à l'idée de concrétiser quelques uns de ces projets, car je savais que j'étais capable de passer à l'acte. Mais en réalité, même si je suis rentrée en contact avec quelques personnes, je crois que j'avais d'abord et surtout envie de rencontrer "l'homme de ma vie". Découvrir ma sexualité dans le cadre d'une relation de couple traditionnelle, me sentir femme dans les bras d'un homme. Il m'a juste fallu un peu de temps pour tomber sur le bon, ce qui m'a toutefois donné le temps de vivre quelques petites aventures piquantes...

 

8 avril 2011

Nuit blanche et conséquences

Le lendemain de mes retrouvailles avec W., j'eu l'occasion de sortir avec Stéphanie, l'une de mes plus proches amies. Nous sommes allées dans un bar, avec 3 garçons dont nous avions fait la connaissance quelques semaines plus tôt, c'étaient les meilleurs copains du nouveau petit ami de ma meilleure amie. Stéphanie avait eu une brève relation avec Johann qui n'avait durée que 3 semaines et au cours de laquelle elle avait choisie de vivre sa première fois. Celà faisait 2 semaines que l'histoire s'était terminée et elle avait pris les choses avec phylosophie, la rupture avec Johann était évidente il n'était tout simplement pas l'homme qui lui fallait. Elle était venue me chercher en voiture et avant de rejoindre les garçons m'avait dit: "Je crois que Johann a des vues sur toi." J'étais assez surprise de cette remarque. Elle avait ensuite ajouté: "Vu comme il embrasse, je me demande si ça marcherait entre vous?". J'avoue que cette remarque m'avait intriguée.

Nous passons une agréable soirée à rire tous ensemble et après quelques verres, la remarque de mon amie se confirme. Johann s'assois à côté de moi et ne cesse d'essayer d'attirer mon attention, plus tard dans la soirée, alors que nous avons quitté le bar pour finir la soirée chez l'un des garçons, il n'hésite pas à relever le défi de faire un strip tease devant nous, un peu deshinibé par l'alcool. En fin de soirée, il insiste pour me raccompagner chez moi. Une fois seuls et devant la porte de ma maison, il me sort alors le grand jeu. Me dit qu'il regrette de ne pas m'avoir rencontré avant Stéphanie, et s'en veut d'avoir fait du mal à mon amie, mais il a vite sentie que cette relation ne mènerait nulle part. Je ne sais pas ce que je peux lui apporter de plus, mais j'avoue que je suis surprise et flatée par l'intérêt qu'il me porte. Nous avons quitté la voiture pour nous balader dans le quartier, discutant longuement. Je décide de lui parler avec honnêteté, je suis un peu paumée, il m'a d'ailleurs entendu raconter à Stéphanie mes "retrouvailles" avec W. quelques heures plus tôt. "Tu n'as pas besoin de prendre une décision tout de suite". C'est alors que je lui fait part de la remarque que mon amie m'avait fait quelques heures plus tôt. Est-ce qu'il a une façon particulière d'embrasser qui ferait que ça pourrait marcher ou ne pas marcher entre nous? Il n'y a qu'une seule façon de le savoir. Je ne suis pas certaine de vouloir m'investir dans une relation, mais nous avons toutefois passée quasiment une nuit blanche à faire plus ample connaissance en nous baladant à proximité de la maison. Nous avons passé un agréable moment à nous dévoiler l'un à l'autre, et alors que le jour pointe le bout de son nez, et bien qu'indécise sur l'avenir d'une éventuelle relation avec lui, ma curiosité prend le dessus au moment de lui dire au revoir et j'entreprends de l'embrasser. Je crois qu'il a été surpris de ce dénouement presqu'inespéré. Ce baiser n'avait rien d'extraordinaire, mais n'était pas désagréable non plus!

Une autre soirée était prévue le soir même, et pour plus de simplicité, étant donné que nous ne savions pas vraiment nous même où nous en étions, c'est tout naturellement que nous n'avons pas officialiser notre relation. J'avoue que tenter de me projeter dans une relation avec Johann m'a fait du bien, ça m'a permis de me changer les idées et puis j'aimais l'idée que Johann était le meilleur ami du petit ami de ma meilleure amie. Cette histoire a duré quelques semaines, pendant lesquelles nous n'avons toutefois pas beaucoup pu nous voir. De mon côté j'étais partie en vacances, ensuite, Johann est retourné vivre chez ses parents en Normandie le temps de trouver du travail, qu'il n'était pas sur de trouver en région parisienne. Nous n'avons donc pas vraiment eu l'occasion d'apprendre à nous connaître et physiquement il ne s'est pas passé grand chose, Johann était d'ailleurs le premier à ne pas chercher à me peloter. Nous n'avons pas passé plus de 5 soirées ensemble et n'avons pas vécu de moments seuls tous les deux. Par ailleurs, il n'y avait pas de communication entre nous, il pouvait se passer des jours sans téléphone ou messages de sa part. L'issue de cette relation, comme pour mon amie Stéphanie,  me semblait évidente, mais je ne savais pas trop comment m'y prendre pour y mettre fin. Je culpabilisais de m'être embarquée là dedans, mais finalement, Johann de son côté était arrivé au même constat et m'a donc dit au téléphone, au bout de 5 semaines qu'il était davantage préoccupé par sa recherche d'emploi et qu'il préférait "me rendre ma liberté". Tout était bien qui finissait bien, et mon amie ne m'en a pas voulu d'avoir tenté cette relation avec son "ex", mais cette relation m'aura donné une leçon. Il est parfois préférable de ne pas s'embarquer dans une relation où dès le départ, il n'y a pas de petite étincelle ou de réelle envie, c'est tellement plus agréable lorsque les choses sont savoureuses!

 

Ame Libertine
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