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Ame Libertine
30 octobre 2008

Coincée?

Aujourd'hui je repense en souriant à ces moments de l'adolesence, où je me sentais mal à l'aise face à mes camarades de classe, simplement parce que je complexais de ne pas avoir embrassé un garçon.

Je me souviens qu'au lendemain de ma première rencontre avec un jeune homme grâce à Internet, je n'ai pu m'empêcher de raconter mon rendez vous gâlant à ma meilleure amie. "Nous nous sommes promenés dans le jardin du Luxembourg, puis il m'a invité au resto..." c'était la première fois que j'allais dans un restaurant Japonais, la première fois que j'allais seule sur Paris d'ailleurs, profitant de l'absence de mes parents pour le week-end! Seulement notre conversation fut entendue par un de nos camarades de classe, qui ne tarda pas à en informer toute sa bande d'amis, ce qui quelques heures plus tard me valu quelques interrogations de la part d'une fille: "Dis moi, alors, comme ça il parait que tu as un copain, c'est vrai?"

Je trouvais la question déplacée, car ce n'était pas une amie, pas une personne en tout cas avec qui j'avais envie de partager mes petites histoires, et voilà que d'un coup comme ça, elle venait s'imisser dans mon intimité avec cette question, qui sous entendait bien autre chose, car je savais bien qu'en réalité la question qu'elle aurait bien aimé posé c'est plutôt "Alors? ça y'est un garçon a osé t'embrasser?" Comme si c'était écrit sur mon front que je n'avais encore jamais embrassé un garçon! Je lui répondit avec honnêteté "J'ai juste fait une rencontre, rien de plus", la confortant dans son idée, voyant déjà son voisin de table en rire.

Je n'ai pas eu pour habitude d'être complexée par tout ça, en tout cas plus à 17 ans, je me disais que si ça n'était pas encore arrivé, c'était tout simplement parce que je n'avais pas encore rencontré la bonne personne. Mais j'avoue que ce jour là, je fus déçue du comportement de mes camarades, et vexée de passer pour la fille coincée du lycée. Mais intérieurement je me disais "riez bien, riez bien, en attendant vous êtes loin de savoir qui je suis réellement, et vous êtes loin de soupçonner mon petit côté coquin!"

Les années ont passé, depuis le lycée, et je n'ai jamais revu ces personnes, mais des fois, je me dis que ces moqueurs pourraient peut être un jour lire ces lignes et se rendre compte que le plus important, n'est pas de courir, mais de partir à point!

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28 octobre 2008

Détournement

suckmybic

Les premières approches avec mon intimité ont été plutôt timides, maladroites, et pas vraiment dans le but d'y trouver du plaisir. Mais une fois plus à l'aise, je mis à profit cette nouvelle connaissance de mon corps afin d'essayer ce que, depuis quelques temps déjà je visionnais en cachette sur le canapé familial le mercredi après midi.

Je dois donc remercier les films érotiques et pornographiques, j'ai ainsi découvert puis oser caresser mes lèvres et mon clitoris. Reproduisant ce que je voyais sur l'écran j'ai vécu mon premier orgasme  imbibant mon majeur de mon humidité. Humidité dont je ne soupçonnais jusque là l'existence.

On prend vite goût au plaisir, je me souviens qu'à l'époque je faisais pas mal de "travaux pratiques", allant parfois jusqu'à me caresser plusieurs fois par jours. Déjà, les fantasmes venaient attiser mes plaisirs solitaires. Outre les moments où je me caressais simultanément en regardant un film, je passais également du temps recroquevillée sur moi même à repenser à ce qui m'excitait le plus. J'aimais particulièrement dans les films érotiques le moment où tout bascule, où la jeune femme succombe. Et je fantasmais sur la perte de virginité ou encore de voir des scènes entre plusieurs hommes et femmes.

Puis inévitablement un jour, déjà bien excitée et toute mouillée, j'eus l'idée de prendre le stylo bic que j'avais à porter de main et de voir les sensations que ce petit bâton de plastique pourrait bien me procurer! L'objet long et très fin ne risquait pas de me faire de mal, c'était quelque part rassurant. Et ce fut là ma première initiation à de petits va et vient...

Avec le temps et les envies, la taille du stylo a augmenté, et les idées farfelues aussi... Ainsi au cours d'une petite conversation coquine sur Internet, je suis allée chercher une brosse à cheveux afin d'utiliser le manche. Je me souviens également avoir détourné une pince à épiler, qui bien que petite, me procurait des sensations froides très excitantes...

L'usage de ces objets n'était pas systématique dans la pratique de mes petits plaisirs solitaires, toutefois, je pense qu'ils ont contribué à me mettre à l'aise avec ma sexualité,car d'une certaine façon j'ai ainsi seule, perdu ma virginité!

22 octobre 2008

Première approche

J'ai toujours été friande des plaisirs solitaires. Ces moments que je m'accorde ont le mérite de me détendre, et me permettent d'être à l'écoute de mes envies et fantasmes. Au début c'était de simples mouvements du bassin qui m'apportaient beaucoup d'excitation. Puis ce fut des caresses.

Et petit à petit, les choses évoluaient. De petite fille, je suis devenue adolescente, et grandir, n'apporte pas toujours que des choses agréables! Ainsi à 13 ans, je découvris les maux de ventre et les règles! Rien de bien réjouissant donc! Mais quand arriva l'été, les tenues légères, l'envie d'aller à la piscine, ma mère m'acheta pour la première fois des tampons.

J'étais déconcertée à l'idée d'introduire quelque chose en moi. Je ne savais pas trop comment m'y prendre! Je me réfugiai donc dans les toilettes et m'attarda un peu plus sur mon anatomie pour essayer d'y placer un tampon. C'était la première fois que je découvrais avec mes doigts la forme et la chaleur de mon vagin. La première tentative ne fut toutefois pas très concluante, car je n'avais pas suffisemment introduit le tampon en moi, et je ne vous raconte même pas ce que c'était de l'enlever...

Toujours est-il qu'avec le temps, je maîtrisai un peu plus le sujet, et ce qui à l'origine, n'était pas du tout quelque chose d'agréable, fut détourné à des fins beaucoup plus plaisantes...

17 octobre 2008

De fil en aiguille...

C'est paradoxal comment, étant vierge de toute expérience, je pouvais me livrer aux autres sur Internet. J'ai toutefois toujours eu le même comportement: je suis entière, et lorsque je donne: c'est tout ou rien. C'est la raison pour laquelle je ne multipliais pas les contacts. Je ne me montrais coquine qu'avec un seul jeune homme que j'avais l'habitude de retrouver de temps en temps pour des petites conversations bien agréables où nous finissions par nous caresser chacun devant notre écran d'ordinateur.

Toutes les autres sollicitations coquines étaient ignorées. Je l'avais choisi lui et c'est tout. Il n'y avait qu'avec lui que j'avais décidé de dévoiler mon petit côté coquin. Par contre, ce qui me décevait, c'était qu'une fois le plaisir atteint, il se dérobait facilement. Et finalement, dans nos conversations il focalisait beaucoup plus sur son plaisir que sur le mien. Je me suis même laissée embarquer dans une conversation à trois, où pour son plaisir je me suis mise à séduire une autre personne. J'avoue qu'au bout d'un moment, ne voyant aucune complicité particulière naitre entre nous, et celui-ci ne se préoccupant pas davantage de mon plaisir, je me suis un peu lassée de dialogues à sens unique.

Je commençai à envisager entrer en contact avec d'autres interlocuteurs et au lieu d'aller dans le salon "asiatique" je me rendis sur des salons aux noms plus sexys. Je me choisis un autre pseudo "mi démon - mi ange" , afin que mes contacts habituels ne puisse pas voir les "lieux de débauche" que je pouvais fréquenter! Je fut assaillit par les demandes, ce qui rendait les choses complexes pour trouver- ma "perle rare" - la personne avec qui j'allais pouvoir faire naitre une relation intime virtuelle.

La mission était difficile, presque impossible. Toutefois, en s'affichant un peu plus comme une personne coquine, j'eu la surprise d'être sollicitée par ce que je n'attendais pas: des couples, ou des filles! Cette fois, la démarche était toute autre, le plus souvent le dialogue était plus nourri. Les conversations étaient donc à mes yeux plus intéressantes et faisaient naître en moi curiosité, et dois-je le dire... envies!

14 octobre 2008

Ma première conversation coquine...

Les forums de discussion m'ont permis de m'ouvrir aux autres et de faire des rencontres dans l'optique de trouver l'âme soeur. Ce fut aussi l'occasion d'être contactée par de nombreux hommes qui voulaient passer des moments coquins virtuels.

Au début, j'ignorai direct toutes les conversations de ce genre. Je n'aime pas en effet les approches, trop crues et trop directes. Il y en a qui trouve ça excitant. Moi je préfère le jeu et la subtilité. Et puis de toute façon comment avoir une conversation intime avec quelqu'un lorsque l'on n'a jamais vu un homme nu?

Enfin, je pose cette question, mais vous l'aurez bien compris, j'étais loin d'être coincée malgré mes airs de petite fille sage et forcément un jour, j'ai fini par céder à la tentation. Un jeune homme m'a contacté alors que j'étais d'humeur coquine, et je me suis amusée à dévoiler pour la première fois le côté coquin qu'il y avait en moi, suggérant ligne par ligne un moment de plaisir à deux. Je crois qu'il a bien aimé, et ce fut finalement rassurant de constater que j'étais capable de procurer du plaisir à un homme, et ce seulement avec des mots! Ce qui me faisait sourire c'est de voir la surprise de ce garçon lorsque je lui confia que j'étais vierge.

Ce type de conversation était occasionnelle, et surtout, avait toujours lieu avec la même personne, car pour moi on ne peut être intime avec n'importe qui. Toutefois, j'avoue qu'avec le temps, les échanges se multiplièrent et les envies aussi...

NB: il y a un petit côté insolite et excitant d'écrire ce genre d'article sur son lieu de travail! ;)

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