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Ame Libertine
30 septembre 2008

Qu'aurait été ma vie sans Internet?

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Souvent je me suis posée cette question, qu'aurait été ma vie sans Internet ? C'est bien simple avant que l'ordinateur et une connexion 512mo n'arrivent dans ma vie, celle-ci était bien sage ! J'allais au lycée, où je fréquentais toujours les mêmes amies depuis des années. Des filles comme moi, plutôt sérieuses, qui ne fréquentaient pas beaucoup les garçons ! Les occasions de rencontres étaient donc plutôt rares, puisqu'en plus nous ne sortions pas !

Et puis un jour Internet est entré dans ma vie et me donna l'occasion de  communiquer avec l'extérieur. Rapidement je découvris les salons de discussions, sorte de terrain de drague où une fille est l'objet de toutes les attentions. Et où par écran interposé on fait connaissance, on se dévoile petit à petit à l'inconnu, on se cherche des affinités. Puis vient le moment où l'on a envie de passer du virtuel au réel.

Ce fut l'occasion pour moi de vivre mes premiers émois et de me rendre seule pour la première fois sur Paris, à 17 ans, et à l'insu de mes parents. Mais réalité ne rime pas toujours avec conte de fée, et il m'a fallu plus d'une rencontre pour tomber sur mon bel asiatique, puis ensuite sur l'homme qui partage ma vie.

Et aujourd'hui je peux dire que les rencontres ont été nombreuses, amicales, amoureuses ou coquines, et chacune m'a apporté son lot de découverte, d'intérêt, de partage. C'est une source inépuisable d'enrichissements. Des hommes et des femmes qui représentent autant d'échanges, de dialogue et d'ouverture sur le monde, et parmi ces rencontres, certainement la plus importante de toute : celle de l'homme qui partage aujourd'hui ma vie !

Et c'est certain que ma vie aurait été toute autre s'il n'y avait pas eu Internet. Moyen d'expression, qui m'a permis de prendre confiance en moi. Monde virtuel qui peut devenir réel et où en quelques clics tout devient possible!

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27 septembre 2008

Tout naturellement

Pas sûre de moi, et complexée pendant longtemps, j'ai tardé à connaître mon premier flirt. Et je dois dire qu'à force de l'attendre je finis par appréhender l'instant fatidique où le premier baiser arriverait. Surtout vers 13-15 ans où toutes mes copines, une à une, franchissait le pas, en me racontant leurs impressions.

Et je dois dire que leurs commentaires n'étaient pas très élogieux sur leurs premiers mélanges de salives qui pouvaient même paraître comme "dégoutant" à entendre leurs dires. Pas trop de quoi donner envie. Et pourtant, qu'est ce que j'ai pu fantasmer sur cet instant où un garçon pour la première fois déposerait ses lèvres sur les miennes. La vérité, n'est apparemment pas toujours à la hauteur de ce que l'on peut s'imaginer, qu'importe, je voulais moi aussi savoir ce qu'est un vrai baiser.

Ce qui me fait sourire aujourd'hui, c'est que je me souviens avoir parfois regretter de ne pas m'être laissée draguer par un garçon qui, certes ne me plaisait pas, mais qui aurait eu le mérite de me faire vivre une première petite histoire. Mais à cet âge là, même si beaucoup vivent des amourettes on a encore la naïveté de rêver au prince charmant. Et Malgré mes complexes et mon impatience d'en finir avec cette absence d'affection juvénile, je me suis abstenue, préférant attendre, le bon moment, et la bonne personne. Certainement aussi parce qu'il fallait que j'apprenne à être bien avec moi même pour être bien avec les autres.

Et finalement le jour J arriva. Ce n'était pas l'homme de ma vie, mais c'était un garçon attentionné qui m'a permis de franchir cette étape si importante à mes yeux tout en douceur. D'abord en me prenant la main, puis en m'effleurant la joue. A chaque étape, j'eus quelques frémissement mais finalement devant la petite timidité de mon prétendant, c'est moi qui a pris l'initiative, bien décidée, de me rapprocher de lui pour l'embrasser.

Bizarrement, ce qui m'impressionnait tant, me sembla d'un coup quelque chose de naturel, loin d'être dégoutant. En une seconde tous les complexes ont disparus. Et puis c'est arrivé tellement naturellement, que je suis certaine, que le garçon en question ne s'est pas rendu compte, que je venais de vivre là mon premier baiser*.

*et la cerise sur le gâteau: c'est arrivé avec un bel asiatique! ;)

22 septembre 2008

Doit on réaliser ses fantasmes?

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Et oui, doit on franchir le pas de réaliser ses envies? 

Les fantasmes s'invitent dans notre vie intime et viennent jouer avec notre désir et notre excitation. Ils constituent un imaginaire qui stimule notre plaisir. Mais n'y a-t-il pas un risque à faire de notre fantasme une réalité? Car dans un fantasme tout est EXACTEMENT comme on aimerait qu'il soit. Un fantasme représente le désir et le plaisir dans sa perfection.

Mais bien souvent la réalité est tout autre, et passer à l'acte peut apporter bien des désillusions! Et même si l'on passe un bon moment, que devient le fantasme une fois qu'il a été réalisé? Le plus souvent il disparait  ou s'estompe et on ne porte presque plus d'intérêt à ce qui nous procurait tant de plaisir psychologique.

Il y a une grande différence entre s'imaginer dans une situation et être dans la situation. Biensûr, si j'en parle c'est parce que j'ai ouvert la boite de Pandore! J'ai réalisé quelques fantasmes, et heureusement le plus souvent j'y ai trouvé du plaisir. Seulement avec le plaisir j'ai aussi découvert  la frustration.

Frustration de ne pas trouver autant de plaisir dans les bras d'un autre homme  que dans les bras de mon homme et donc de se dire qu'il était inutile d'aller voir ailleurs. Frustration aussi de trouver du plaisir dans les bras d'un autre homme et que ce ne soit pas l'homme que j'aime qui me procure ce plaisir.

Mais même si tout n'était pas parfait, il y a toujours eu du plaisir et avoir vécu ces expériences m'a permis de découvrir de nouvelles façons d'avoir du plaisir. Repenser aux plaisirs que j'ai pu partager lors d'un instant privilégié, rare, avec une autre personne, est aussi en soit un fantasme. Et quoi que l'on fasse l'essentiel est bien là: de prendre du plaisir et de garder des fantasmes!

18 septembre 2008

On rêve toujours de ce que l'on n'a pas

Adolescente, il m'est souvent arrivée de regarder les autres filles, et de me dire que j'aimerai bien leur ressembler. Elles avaient tout pour plaire et était plutôt "populaire" au lycée.

Et puis un jour, un concours de circonstance me donna l'occasion de passer l'après midi avec une de ces filles que j'admirai de loin. On avait toutes les deux 16 ans, seulement alors que moi je ne sortais jamais et restai dans mon cocon, cette jeune femme quasiment adulte, fréquentait déjà des hommes d'une trentaine d'année et était le plus souvent livrée à elle même face à une mère célibataire toujours occupée par son travail.

Nous étions très différentes donc, et c'est vrai qu'à côté d'elle je me sentais comme une petite fille coincée. Seulement à ma grande surprise, cette jeune fille que j'enviais, me livra ses petites confidences: comment elle a eu le sentiment de grandir trop vite, l'absence d'un père trop pesante qui fait qu'elle recherche la protection d'un homme mur. Elle alla même jusqu'à me détailler les circonstances de la perte de sa virginité à 13 ans dans une cage d'escalier. Rien de très glamour.

Ce fut très enrichissant et quelque part surprenant de constater que cette jeune femme avait tout ce que je voulais et finalement n'était pas heureuse, et qu'au contraire elle estimait que j'avais beaucoup de chance d'être protégée dans un cocon familiale. On se rendit donc compte que l'on désirait chacune ce que l'autre avait. Et depuis ce jour là, je ne me préoccupe plus des autres filles et je me contente simplement d'essayer  d'être heureuse avec ce que la vie m'apporte!

15 septembre 2008

La découverte de la séduction

L'adolescente complexée que j'étais, fut un jour  libérée! Et quelle joie à 16 ans d'enfin se débarrasser de son appareil dentaire et de pouvoir sourire aux autres! C'était un peu comme une renaissance. Comme si après les moues et les airs tristes, je pouvais enfin exprimer sur mon visage de la joie et de la bonne humeur. Une vraie délivrance qui a complètement changé ma relation avec les autres et avec moi même, même si j'avais encore un peu de mal à me trouver jolie.

L'été qui a suivi, j'ai eu la chance de faire un voyage en Asie. A 16 ans à peine, j'ouvrais les yeux sur la pauvreté, et je fut rapidement sensibilisée à la simplicité des gens. Ils n'avaient rien, mais ils étaient heureux de nous voir, ils nous souriaient, nous disaient bonjour et essayaient de communiquer avec nous. Ce fut là des échanges très riches, où à travers un regard, un sourire, on partage beaucoup de choses, sans même parler la même langue!

Nous étions un groupe d'ados, et tout le monde n'avait pas le même comportement face à la population locale. Certains gardaient leurs lunettes noires sur les yeux, comme pour rester dans leur bulle. Moi au contraire, je fus touchée par ces personnes qui venaient essayer de communiquer avec nous, surtout que certains parlaient un peu l'anglais. Et puis un jour, je fus troublée par le regard du mécanicien qui nous a accompagné pendant les deux premières semaines de notre expédition.

Son regard était profond et très expressif. Et je dois dire que j'ai immédiatement été troublée. Si bien que aussitôt s'installa une sorte de jeu, qui consistait à essayer de croiser nos regards dès que possible. Au fil des jours, une réelle communication s'installa entre nous. Malheureusement, il ne parlait que vietnamien, et nous ne pouvions en savoir plus l'un sur l'autre. Mais qu'importe, nous nous sommes compris, et pour la première fois j'osais et j'assumais qu'un rapport de séduction s'installe entre un homme et moi et je fus capable de faire comprendre à un homme qu'il me plaisait simplement avec des regards et des sourires.

C'est comme ça que j'ai commencé à prendre confiance en moi. A me sentir jolie, car pour la première fois je sentais que je plaisais à quelqu'un. Mais ce fut encore plus plaisant de constater durant la suite de notre voyage, que ce petit mécanicien n'était pas le seul à qui je plaisais, car par la suite, j'ai eu l'occasion de me faire abordée à plusieurs reprises, par des guides, des serveurs... A croire que j'ai un physique qui plait aux asiatiques! Surprise et flatée par ces différentes sollicitations, j'avoue avoir fini par me prendre au jeu, et par oser provoquer moi-même ces petits rapports de séduction! Cet été là, je suis rentrée en France avec plus d'assurance, et avec un nouveau fantasme: faire l'amour avec un asiatique!

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10 septembre 2008

Les plaisirs solitaires

Comme pour beaucoup, c'est par la masturbation qu'a commencé ma vie sexuelle! Du plus lointain souvenir que j'ai, je me souviens que lorsque j'étais toute petite fille je me procurais déjà du plaisir alors que je n'avais aucune idée de la sexualité. Avec l'index de ma main gauche, j'exerçais une pression au niveau de l'aine, que j'accompagnais avec des mouvements du bassin qui me procurait une agréable sensation me menant le plus souvent à un moment de détente.

Il m'arrivait même parfois de me faire surprendre par ma maman, qui me lançait un "arrête de t'exciter!" A l'époque, je n'étais pas honteuse d'être surprise, car je n'assimilais pas ce que je faisais à la sexualité, et c'était quelque chose qui me paraissait naturel.

Mais avec le temps, j'ai compris que ce plaisir était de l'ordre de l'intime. Et plus tard, lors de mes petites séances de visionnage de films coquins, j'avais toujours la peur d'être surprise par mon père! J'en rêvais même la nuit. Il faut dire, que je ne savais jamais à quelle heure il pouvait rentrer à la maison, et il m'est arrivé de regarder un de ses petits films et de sursauter d'un coup en entendant la clé dans la serrure!

Aujourd'hui mes petits plaisirs sont toujours là, mais avec la vie de couple, ils ont évolués. Au début je n'osais pas trop me caresser. Et puis un matin, alors que mon homme dormait à côté de moi, je me suis laissé aller à quelques caresses, toute excitée par des petites pensées coquines. J'adore ces petits plaisirs sans déception, et à son réveil, mon homme a vite compris ce que j'avais fait en cachette, et je crois qu'il a trouvé ça très excitant. Depuis je n'hésite plus à me caresser en pensant aux petites situations excitantes qui me passent par la tête, et je ne suis plus forcément la seule à y prendre du plaisir...

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7 septembre 2008

De l'érotique au porno... Le choc!

J'ai toujours beaucoup aimé les films érotiques, car ils ont toujours fait travailler mon imagination. On suggère bien plus qu'on ne montre et finalement ça permet à chacun d'y trouver plaisir et excitation. Ce que j'aime beaucoup dans ce genre de film, ce n'est pas l'acte en lui même, mais plutôt comment à partir d'une situation, on arrive à ce qu'un homme et une femme s'embarquent vers d'intenses ébats amoureux.

C'est sur, les films érotiques sont beaucoup moins réalistes que les films pornographiques, il me semble d'ailleurs que les acteurs se contentent simplement d'agiter leurs corps en cadence, sans vraiment faire l'amour, mais j'aime le fait de ne pas focaliser l'attention sur leur intimité, mais davantage sur leurs expressions et l'envie et le plaisir qui se lit sur le visage. Et il s'en dégage un sentiment de respect et de douceur. L'acte sexuel est montré comme un moment de tendresse et surtout de plaisir bien plus que comme une performance.

Biensur je vous mentirait si je vous disait qu'il n'y a rien d'excitant dans les films pornographiques, seulement je dois dire que la première fois que j'en ai vu un, j'ai vraiment été très choquée!!! Il est vrai que j'avais seulement douze ans, et que je n'imaginais pas que le sexe d'un homme pouvait être aussi dur et long. Je l'imaginais toujours plissé et mou. Je me suis même demandée comment une femme pouvait accueillir en elle une telle chose! Alors vous imaginez bien qu'en plus de voir les personnes se déshabiller et s'ébattre en moins de deux minutes, sans le moindre préliminaire verbale, ne coincidait pas avec l'image que j'avais de la sexualité.

En un sens, je trouve que les films pornographiques donnent une image de l'acte sexuel comme une performance, comme si ce qui compte lorsque l'on fait l'amour c'est l'endurance, le nombre de position que l'on va pouvoir enchainer, et les pratiques sexuelles que l'on est capable de réaliser toujours de plus en plus hard! A mes yeux ils ne sont qu'à considérer que comme source d'excitation et de fantasme, et non comme modèle à reproduire car l'amour ça doit se faire avec beaucoup de respect et avec de plaisir!

5 septembre 2008

Fille sage et pourtant...

J'ai toujours été pleine de contraste... Derrière la jeune fille sérieuse, se cachait  en réalité une fille qui travaillait toujours à la dernière minute, et qui avec ses facilités assurait le strict minimum. Il m'est arrivé d'en profiter et de ne pas faire mes devoirs. Il suffisait d'inventer une excuse avec un air naïf et les profs ne pouvait douter qu'une fille aussi studieuse que moi puisse les mener en bateau.

Incarnation de l'innocence, et pourtant, je dois dire que très tôt je fut sensibilisée aux rapports entre les hommes et les femmes et plus particulièrement aux plaisirs charnels qu'ils pouvaient partager ensemble. Je profitais des quelques petits moments de liberté du mercredi après midi pour m'aventurer dans le petit placard où mon père cachait des cassettes vidéos. D'abord érotique, les films que j'ai pu visionner étaient très plaisant! D'une part parce qu'ils ont répondu à ma curiosité en me permettant de voir pour la première fois les ébats entre hommes et femmes, et d'autre part parce qu'ils ont commencer à faire naître en moi, envie et excitation...

C'est ainsi que j'ai commencé à explorer mon corps et que j'ai découvert les joies des plaisirs solitaires, et avec ces petits plaisirs sont apparus également mes premiers fantasmes...

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