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Ame Libertine
27 novembre 2008

Les mains baladeuses

Je ne sais pas pourquoi, mais les garçons ont souvent eu la fâcheuse manie d'avoir les mains baladeuses. Mon premier petit ami ne s'est ainsi pas privé de venir tâter ma poitrine, certes furtivement, en me quittant après notre premier baiser

Mon deuxième petit copain, avait ses mains sur mes fesses dès la première minute. Il avait toutefois pris la précaution de prévenir en souriant: "J'ai les mains très baladeuses". Le suivant, tenta par ses apparentes caresses de me convaincre de rester dormir chez lui dès la première nuit.

Et puis un jour, j'ai rencontré l'homme qui partage aujourd'hui ma vie. Et c'est impressionnant comment le rapport était dès le début très différent. Aucun geste déplacé, aucune approche risquée. Nous avons même passé 3 nuits ensemble dans les bras l'un de l'autre sans qu'il tente quoique ce soit!

Et finalement on finit par penser que ce n'est pas déplaisant les hommes entreprenants! ;)

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21 novembre 2008

Lesbienne?

Si on pousse la réflexion, est  ce que parce que l'on a envie de passer un moment intime avec une personne du même sexe cela signifie que l'on est homosexuel(le)?

Comme d'autres, j'ai pu me poser cette question, car avant même de passer à l'acte avec un homme, j'avais déjà envie de vivre une expérience avec une femme, et grâce aux discussions sur Internet, je suis facilement rentrée en contact avec quelques demoiselles, afin d'en parler, d'exprimer et de partager cette envie. Il est même arrivé que les conversations se fassent plus coquines, et que, par écran interposé le plaisir finisse par être au rendez-vous.

Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble qu'effectivement ce fantasme peut paraitre comme quelque chose de finalement naturel. J'ai d'ailleurs l'impression qu'il est plus facile de concevoir une intimité entre deux femmes alors que l'homosexualité ou la bisexualité masculine est peut être plus tabou.

Un jour un homme m'a dit: "je peux comprendre ton envie de vivre une expérience lesbienne..." Je lui est aussitôt fait part de mon désaccord: "Quoiqu'il arrive, si un jour je franchis le pas, ce ne sera en aucun cas une expérience lesbienne car à mes yeux, être lesbienne c'est être intime et aimer une autre femme. J'aimerai certes créer une relation de complicité et d'intimité avec une femme, mais je ne conçois pas de relation amoureuse et exclusive, et je ne me vois pas renoncer aux hommes pour autant!"

Et quand j'y pense, toute petite déjà, j'avais mon "amoureux" dans la cour de récréation, et j'ai toujours porter mon dévolue sur la gente masculine. Les filles, c'est juste quelque chose qui m'attire, qui m'intrigue même si paradoxalement ça m'impressionne beaucoup plus que les garçons!

Je ne me suis donc jamais réellement poser trop de question sur mon orientation sexuelle, car elle m'est apparue comme une évidence:
hétéro ? certainement!
bi ? éventuellement!
lesbienne? oh non j'aime trop les hommes pour y renoncer!

16 novembre 2008

Envie et féminité

Lorsque l'on découvre sa sexualité, on se découvre un peu soi même. En se laissant aller à ses pensées coquines on découvre ses envies. Et moi, je ne sais pas si c'est l'influence de tout ce que je pouvais voir ou si c'était en moi, mais avant même d'avoir embrasser un garçon, je fantasmais déjà sur les filles!

Comment ne pas être séduite par tout ce qu'incarne la féminité: douceur, tendresse, volupté et complicité. Un corps tout en courbes et rondeurs, comme un appel aux caresses. Comment ne pas être intriguée par ce reflet dans le miroir. Cette autre qui n'est pas tout à fait moi, mais qui est comme moi, qui a les mêmes appréhensions et les mêmes envies.

Une amie, une complice une personne qui partage amitié et intimité mêlant intensité et plaisir. Comment ne pas s'imaginer partageant ce même plaisir que l'on peut se donner l'une et l'autre avec réciprocité. Paradoxalement, les bras d'une femme paraissent rassurant pour une jeune fille, car il n'y a pas comme avec un homme la peur d'avoir mal lors de sa première fois. Entre femmes, nul besoin de pénétration pour jouer avec le désir et le plaisir.

Et puis une femme, c'est tout ce que j'aime: la beauté, la subtilité, la patience, la douceur, la tendresse, la compréhension... c'est tout simplement mon plus beau fantasme!

10 novembre 2008

Aux sources du plaisir

Bien que mineure, les films pornographiques et Internet m'ont rendu le sexe accessible. Ils m'ont permis d'appréhender seule le sujet, de découvrir de nombreuses pratiques: fellation, cunnilingus, pénétration, sodomie...et possibilités diverses: un homme et une femme, deux hommes et une femme, un homme et deux femmes, deux femmes entre elles...

Rapidement ces petites histoires et ces images sont venues hanter mes pensées. Et j'ai pris beaucoup de plaisir à me caresser en y repensant. Je me souviens encore du site d'un couple naturiste qui racontait s'être rencontré nus sur une plage et avoir aussitôt fait l'amour, avant d'être rejoins par d'autres hommes venus les mater.

Ou encore ce film pornographique, où une jeune femme d'abord gênée se fit ausculter par un gynécologue avant de succomber au plaisir que celui-ci lui prodiguait, d'abord avec les doigts, puis avec la langue. Un cunnilingus très excitant et mémorable!

Dans un autre genre, cette jeune femme de bonne famille encore vierge, promise à un noble auquel elle devait offrir sa virginité. Cette aristocrate, qui chaque matin demandait à sa servante de la lécher au petit déjeuner. Et cette même servante docile qui pour se faire pardonner d'avoir renversé un couvert se fit prendre par un homme pendant qu'elle en suçait un autre.

J'avais donc à ma disposition de nombreuses sources d'inspiration, et c'est ainsi que se constitua mon éducation sexuelle et mon esprit coquin, où l'envie de gouter à ces plaisirs multiples fit naître quelques fantasmes: pluralité, et plaisir au féminin!

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8 novembre 2008

Paradoxes

La sexualité est un monde bien complexe, rempli de paradoxes. On rêve de douceur et de tendresse, mais finalement on est submergé d'images crues et pornographiques. Et qui oserait dire qu'il n'y a rien d'excitant à regarder un petit film porno? Car même si la suggestion et la sensualité sont des armes infaillibles pour faire monter le désir, une fois que l'excitation est bien là, rien de tel que des images explicites pour atteindre le summum du plaisir!

Les deux sont complémentaires, mais heureusement que notre vraie vie ne ressemble pas à des films pornographiques (enfin la mienne en tout cas, la votre, vous en faites ce que vous voulez;), car même si ces images de gros plans sans équivoques ont alimentés mes fantasmes et ont fait naitre des envies, je ne m'imagine pas succomber à un homme en 2 secondes et être nue devant lui la minute qui suit...

J'ai besoin d'humanité, de rapport de séduction, de sentir le désir de l'autre dans son regard. J'aime sentir que je plait et j'aime me demander comment est-ce que les choses vont basculer. Cet instant très excitant où les corps se rapprochent et où je fini par me laisser enivrée par ces sensations, ces émotions qu'il peut y avoir autour d'une envie, d'un plaisir.

Maintes fois, sur Internet je suis tombée sur des personnes qui m'ont proposé un rendez vous instantané: du sexe, là tout de suite, maintenant! La spontanéité peut être très excitante, et j'avoue avoir été tentée d'accepter. Mais c'est surtout un fantasme et dans la réalité je ne m'imagine pas faire n'importe quoi avec n'importe qui. Mon intimité je ne la dévoile pas au premier venu, ce qui ne signifie pas pour autant que je ne suis pas capable de succomber au charme d'une personne dès un premier rendez-vous. C'est juste que pour moi, le sexe ce n'est pas de la consommation, il m'arrive de prendre du temps avant de me décider, mais le plaisir n'est là que si la personne est bien choisie!

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5 novembre 2008

Appréhension

On appréhende toujours un peu ce que l'on ne connait pas. Vivre sa première fois est un évènement important dans la vie d'un jeune adulte qui se construit. C'est une étape, un acte par lequel on grandit. On se met à nu, et pas seulement en enlevant ses vêtements. On se confit, révèle qui l'on est, on expose notre intimité à l'autre.

Je me souviens qu'au lycée, mes copines et moi, avions l'habitude de regarder les petits couples et nous nous demandions: "Alors, à ton avis, ils l'ont fait ou pas?" Nous étions curieuses et intriguées par cette expérience que nous n'avions pas encore vécu. On s'interrogeait, sur la façon dont on aimerait vivre les choses. "Il faut se sentir prête". Une amie a ainsi fait attendre son chéri pendant près de 10 mois, pour être sûre que c'était "la bonne personne" et qu'il n'était pas avec elle pour ça!

Personnellement, je ne me suis jamais posé trop de question. Je n'ai pas fait de ma virginité une chose sacrée qu'il fallait considérer avec la plus grande attention. Je ne me suis jamais idéalisé les choses. J'ai simplement attendu le moment où, bien dans mon corps et bien dans ma tête j'en ai eu envie!

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