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Ame Libertine

9 mai 2009

Comment tout a commencé...

C'était en l'an 2000, j'étais dans un quartier de Paris où je n'avais jamais mis les pieds. Dans le salon d'une famille que je ne connaissais pas. Il n'y avait pas de bruit, et juste quelques rayons du soleil qui perçaient à travers les volets fermés. Dans cette pénombre, j'étais là, debout au milieu du salon, simplement nue devant lui, à presque regretter d'avoir enlevé mes vêtements moi-même et aussi rapidement. Il m'a regardé, en étant déjà tout excité, et a commencé à enlever lui aussi ses vêtements, un par un. Moins d'une minute plus tard, il était complètement nu et me regardais dans les yeux, en me souriant.

J'avais souvent fantasmé, sur cet instant, me demandant comment je perdrais ma virginité. On y était. A ce moment, où tout allait basculer. L'instant, où j'allais découvrir ce qui m'intriguait tant. Et pourtant, c'était loin de ressembler à tout ce que j'avais pu imaginer. D'une grande simplicité, sans artifice. Rien de romantique. Je ne percevais que l'excitation de mon "prince charmant", qui depuis le début de toute cette histoire, avait "hâte d'y être".

Ce n'était pas parfait, mais étonnement, j'étais calme. Sereine. Décidée. Sans aucune appréhension. Peut être aussi parce que loin des clichés romantiques, j'avais maintes fois imaginé m'abandonner de la sorte à un  presqu'inconnu. Et surtout, je savais que cette virginité que j'étais prête à lui offrir, il saurait l'apprécier à sa juste valeur. Être le premier amant d'une jeune femme, c'était pour lui un fantasme, ça l'excitait terriblement et cette idée me plaisait, moi qui depuis longtemps fantasmais sur les asiatiques!

Nous étions donc là, nus l'un devant l'autre. Sans un mot, sans un bruit, dans la pénombre. Il s'est assis sur le canapé sans me quitter du regard. Je lui souriais. Je n'avais pas encore découvert son corps, ni pris le temps de le regarder. C'est alors que pendant quelques instants mes yeux s'aventurèrent sur sa nudité. Il était beau, mince, bien musclé, bien proportionné, la verge en érection.

Jusqu'à cet instant, le seul homme que j'avais vu nu, c'était mon père, lorsqu'enfant je le croisais dans la salle de bain, en train de se laver ou de prendre un bain. Mais bien que ma mère n'avait aucune gène à se promener toute nue dans la salle de bain ou même à se rendre dans le salon pour aller chercher une petite culotte ( et oui par manque de place dans la salle de bain, ma mère rangeait sa lingerie dans le tiroir de la commode du salon! ) mon père, me semblait lui de plus en plus pudique. Il n'hésitait pas à fermer le verrou dans la salle de bain. Peut être aussi parce ses filles devenaient femmes, et que si la nudité n'est pas tabou pour un enfant, elle devient sacrée et nécessite le respect lorsque l'on grandit.

Mon petit asiatique était donc là, sous mes yeux, sur ce canapé, le sexe dressé, excité à l'idée de devenir mon premier amant. Je sentais dans son regard, son envie et son impatience. Et dans cet échange de sourire, toujours sans un mot, je me surpris à prendre d'un coup les initiatives. Toujours en le suivant du regard, ma main s'est alors saisit de sa virilité, et sans aucune hésitation, je me suis approché de son sexe pour doucement mais assuremment le prendre en bouche...

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3 avril 2009

Pause déjeuner

12h16: "Je pars en pause déjeuner, je vais prendre un peu plus de temps que d'habitude, je reviens dans 2 heures"

- " Oh vous savez, on est pas là pour vous contrôler!"

- "Je sais, mais je vous préviens pour pas que vous me cherchiez!"

...

19h13: "Bon week-end et à lundi!"

-"Dis donc, vous finissez de plus en plus tard!"

-"Oui d'ailleurs, il faut que j'appelle mon homme pour lui dire que je pars seulement..."

-"Oui, qu'il ne croit pas que vous êtes dans les bras d'un autre"

...

Ah si elle savait comment j'ai occupé ma pause déjeuner! ;)

24 mars 2009

Mise à nue

J'avais ce jour là choisi ma plus belle robe, celle que je m'étais acheté pour célébrer les 50 ans de mon père, deux ans plus tôt. Je portais des sous-vêtements blancs en coton, assez classique, avec quelques petits motifs brodés. Je n'avais de toute façon à l'époque, pas les moyens de m'offrir des petits dessous affriolants.

Et c'est ainsi, vêtue de cette robe bleue et de petites chaussures blanches, que je suis rentrée dans l'appartement. Quelle ne fut pas ma surprise de constater en franchissant la porte, que le copain de mon petit asiatique, était dans la pièce, en train de jouer sur l'ordinateur, et n'avait apparemment pas envie de terminer de sitôt sa partie. Il fut gentiment prié de quitter les lieux, pour nous laisser "vaquer à nos occupations".

Une fois seuls, mon prince charmant m'invita à rejoindre la salle de bain, et m'attendit dans le salon. Il était impatient que je le rejoigne, et à peine arrivée devant lui, il me demanda d'enlever mes vêtements. En quelques secondes seulement, je me retrouvai là, complètement nue devant lui, sans même qu'il ait pris la peine de me déshabiller! C'était la première fois que je me retrouvais ainsi nue devant un garçon, mais ça ne me parut pas si impressionnant que ça!

Ce qui me faisait bizarre, c'était plutôt de me trouver là, dans le salon d'inconnus.  Dans cette pièce où toute une famille a l'habitude de vivre, au milieu des bibelots et des photos de famille. J'étais ainsi nue, dans cette situation assez insolite, prête à m'abandonner à un quasi inconnu!

25 février 2009

Préliminaires

Rendez-vous fut pris deux jours après notre première approche dans le jardin public. Nous nous sommes retrouvés dans un macdo parisien à attendre le coup de fils d'un pote de mon petit asiatique, qui s'était arrangé pour récupérer les clés de l'appartement de son meilleur ami, dont les parents étaient partis pour le week-end. Un vrai parcours du combattant en somme pour trouver un endroit tranquille pour nous accueillir quelques heures.

Nous avons mis à profit cette attente pour nous restaurer, et pour discuter une dernière fois, sur ce que nous nous apprêtions à faire. Mon prétendant, était plutôt sur de lui. Certain que le plaisir serait au rendez-vous, et plutôt excité à la perspective de ce qui nous attendait. Moi j'étais forcément un peu moins confiante. Me trouver dans un endroit de Paris où je n'avais jamais mis les pieds, face à un jeune homme rencontré depuis à peine deux jours, et envisager faire pour la première fois l'amour avec lui, relevait de la pure folie! Mais j'étais tout de même sereine! J'avais vécu trop d'actes manqués par le passé. Ma décision était prise!

Je le connaissais depuis peu, certes, mais il y a des choses dans la vie que l'on explique pas, comme cette complicité naturelle entre nous. Ses regards intenses qui me donnaient l'impression d'être ce qu'il y avait de plus important à ses yeux. J'avais vraiment le sentiment de le connaitre depuis longtemps. Et je sentais qu'il avait envie de vivre une vraie relation. J'étais sa petite amie, celle qui compte.

Arrivé au dessert, il me titilla: " Imagines, ce qui t'attends!" me dit il en glissant la langue de manière très sensuel dans son sunday au chocolat. Puis il m'invita à le suivre jusqu'à cet appartement du 19ème arrondissement. Nous avons franchi une première porte, puis une deuxième, avant d'attendre dans le hall, je ne sais quoi. Nous nous sommes assis quelques minutes. J'étais pensive. Il m'a regardé, m'a sourit, et m'a dit: " Il y a quelque chose qui ne va pas? Tu n'as pas envie d'aller plus loin?" J'avoue avoir apprécié qu'il m'ait posé la question, qu'il se soit soucié de ce que je pensais ou ressentais. C'est ce qui me conforta dans mon envie de franchir cette porte avec lui...

6 février 2009

2 mois et 12 jours!

Si on m'avait dit plus jeune qu'entre mon premier baiser et ma première fois il y aurait eu 2 mois et 12 jours! Et si en plus on m'avait dit que les deux "évènements" n'auraient pas eu lieu avec le même garçon, je crois que j'aurai eu du mal à y croire.

Et pourtant la vie peut nous surprendre! Et tant mieux! Mais il faut dire qu'à 18 ans, j'avais tout de même pas mal attendu, et j'en avais vécu des "actes manqués", comme ce charmant garçon qui a 12 ans me fit une déclaration d'amour et que je n'ai pas oser embrasser. Il était donc enfin venu le temps de vivre vraiment les choses!

Et c'est sans aucune hésitation et l'esprit léger que je décidai de revoir mon bel asiatique ,2 jours seulement après notre premier rendez-vous, et le petit épisode dans le jardin public. Et il était certain, que ça n'allait pas être pour jouer au scrabble...

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1 février 2009

Jardin public

Quelques instants après notre premier baiser, mon petit asiatique et moi, avons pris la direction du RER pour nous rendre sur Paris. Nous avons profité de l'attente sur le quai pour nous embrasser, et mon nouveau petit ami en profita pour mettre spontanément et naturellement, ses mains sur mes fesses, en me disant avec un sourire: "J'ai les mains très baladeuses!" Je lui répondit avec un sourire. Je n'y voyais aucun inconvénient!

Le trajet fut l'occasion de discuter enfin en face à face, en se tenant la main, ou en ayant sa main sur ma cuisse. Une fois arrivés sur Paris nous avons pris la direction d'un jardin public où nous avons déambulé pendant un petit moment, avant de décider de nous installer dans l'herbe. Nous nous sommes donc allongés, blottis l'un contre l'autre.

J'avais choisi de mettre un pantalon beige moulant, et je crois qu'il aurait préféré que mon choix se porte plutôt sur une jupe. Cela ne l'empêcha pas d'être de plus en plus entreprenant. Il vint blottir ses mains sous mon petit haut, afin de venir caresser ma poitrine, et de prendre mes seins l'un après l'autre bien en main. Il guettait autour, afin de s'assurer que les regards ne se portaient pas trop sur nous. Il avait toutefois pris la précaution de choisir un endroit calme, à l'abri des regards. Les personnes les plus proches de nous étaient tout de même à une quinzaine de mètres!

Puis il m'embrassa, me sourit et sa main se dirigea vers la fermeture éclair de mon pantalon. J'eus le réflexe de me relever un peu et de l'empêcher de continuer, en éloignant sa main. Il persévéra tout de même, en venant de tout son corps se blottir sur moi. Sa main se promena de nouveau vers mon jean moulant, mais cette fois-ci, il ne tenta pas d'ouvrir ma fermeture éclair. Avec ses doigts, il vint à travers mon jean me faire des caresses au plus près de mon intimité.

J'avoue que j'étais toute excitée. C'était la première fois qu'un garçon me touchait. Et d'une voie sensuelle et coquine, il me glissait à l'oreille: "Oulà, c'est pas bien ce que je fais là, il faut que j'arrête...." et en même temps, il ouvrit la fermeture éclair et glissa sa main dans mon pantalon moulant. Quelques secondes plus tard son majeur s'imprégna de mon humidité et fit des petits mouvements pour mon plus grand plaisir.

Pendant qu'il me caressait, dans ce jardin public à quelques mètres des gens qui se promenaient, il me titillait: " Tu es une fille sage, c'est pas bien ce que nous faisons là... dis moi d'arrêter!" J'en étais bien incapable, enivrée par l'excitation de ces premiers gestes posés sur moi. Son doigt s'agitait de plus en plus et je me laissai complètement emporter par le plaisir que me prodiguait ce charmant jeune homme embrassé pour la première fois à peine une heure plus tôt!

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28 janvier 2009

Premier rendez-vous

Après ma première nuit blanche au téléphone avec mon petit pirate, j'étais sur un vrai nuage. S'il m'avait demandé en mariage, j'aurai été capable de dire oui. Naïveté de la jeunesse, ivresse de l'instant. Qu'importe, ce garçon m'envoutait, me faisait rêver, vibrer. C'est tout de même étrange de ressentir des choses aussi fortes pour quelqu'un que l'on ne connait pas encore.

A m'écouter et à me parler, ce jeune homme avait compris qui j'étais. Il savait parfaitement que derrière la jeune fille sage, il y a une petite coquine qui, comme lui n'a pas réellement de tabou, et qui est prête à profiter de tous les plaisirs de la vie. Il avait une certaine emprise. Il arrivait toujours à faire en sorte que je finisse par lui dire oui.

Il m'a fallu patienter encore 3 jours et 3 nuits, avant d'enfin me retrouver en face de lui. Nous nous étions donné rendez-vous près de son lieu de travail, à l'autre bout de l'île de France. Je ne savais même pas à quoi il ressemblait et j'errais ainsi dans ce centre commercial, à la recherche d'un petit asiatique.

Je n'avais pas de téléphone portable, juste son numéro écrit sur un bout de papier et ma carte bleue pour appeler d'une cabine téléphonique si besoin. J'ai cherché mon bel asiatique partout, dans ce centre commercial bondé, fait des allers-retours entre son lieu de travail et la station de RER. Puis soudain un  jeune homme brun aux yeux marrons m'a interpellé. Il m'a regardé intensément, m'a souris. Nous nous sommes doucement approchés l'un de l'autre, et tout naturellement, sans dire un mot, nous nous sommes aussitôt embrassés!

C'était un baiser enivrant. Un de ceux que l'on n'oublie pas. Et puis ça n'arrive pas tous les jours d'embrasser quelqu'un dès le premier instant, ça donne à la situation quelque chose de magique. Après ce premier baiser je n'ai pu m'empêcher de sourire et de lui dire en guise de premiers mots: "J'espère que c'est bien toi!"

18 janvier 2009

Au téléphone...

Le charme de mon petit pirate m'envouta instantanément! Je fus séduite par sa douce voix, ses mots, son assurance! Il ne fut pas très difficile de rentrer dans son jeu, de me laisser guider par ses jolies phrases. "Je n'ai pas de taboo" commença-t-il. "Moi, non plus!" lui ai-je répondu spontanément, en me doutant bien que la conversation allait prendre une autre tournure!

Il me parlait comme si j'étais déjà sa petite amie, comme si tout ceci était une évidence. Et une chose est sûre, je n'avais aucune envie de raccrocher le téléphone, mais au contraire de m'emporter dans cette folle aventure, et de l'écouter encore et encore.  Bien sûr au bout d'une heure ou deux les sujets devinrent plus intimes. Et c'est tout naturellement que je me laissai aller à quelques confidences: "Je n'ai toujours pas eu l'occasion de franchir le pas.." "oui, il m'arrive de me caresser..."

"-Et tu ne veux pas te caresser pour moi? " Dans un premier temps, je restais sage, refusant de faire ce qu'il me demandait, n'y voyant là rien d'excitant. Mais quelques heures plus tard avec un peu de persévérance, le jeune homme finit par me donner envie, et ainsi je me suis caressée pour la première fois, en partageant mon plaisir avec un homme à l'autre bout du fil!

J'ai même rapproché le téléphone au plus près de mon intimité pour lui faire entendre le bruit des petits mouvements que mon majeur effectuait s'imprégnant de mon humidité. Ces petits bruits étaient sans doute peu perceptibles, mais ont eu l'air d'avoir de l'effet sur mon interlocuteur. Je pense que ce qui lui a plu, c'est surtout que je finisse par céder à la tentation, que je lui révèle pour la première fois une partie de mon intimité.

Nous avons ainsi passé une nuit blanche au téléphone, à découvrir petit à petit, les différentes facettes de nos personnalités! C'est tout de même particulier, de faire naitre une complicité et de devenir intime avec quelqu'un sans même savoir à quoi il ressemble, d'avoir l'impression d'être sa petite amie sans même l'avoir rencontré! Il ne restait donc plus qu'à mettre un visage sur mon prince charmant...

9 janvier 2009

Pirate!

Les choses arrivent toujours au moment où l'on s'y attend le moins!

Je m'étais remise sans trop de difficulté de ma première brève relation. De toute façon un projet bien plus important m'occupait l'esprit: mon prochain départ pour une année à l'autre bout du monde! Dans ce contexte, il était donc pour moi bien plus simple de partir l'esprit libre, et puis j'avais attendu le "grand amour" toute ma vie, je pouvais bien attendre un an de plus!

Seulement voilà, une petite fenêtre noire apparue soudainement, un soir sur mon écran, allait chambouler tous mes plans...

A mon insu, un pirate informatique a pris d'un coup le contrôle de mon ordinateur. Mais au lieu, de détériorer tous les fichiers ou de faire des choses nuisibles, le haker préféra tirer profit de son piratage pour ouvrir une fenêtre de dialogue et commencer à discuter! Je n'ai donc pas été trop inquiétée par cette intrusion, me laissant même plutôt séduire par mon interlocuteur à la technique de drague originale!

Le lendemain, il décida de m'appeler au bout de quelques minutes, et je fus ainsi suspendue au téléphone pendant des heures, à me laisser embarquée dans une histoire à la Matrix, me faisant croire que j'étais l'élue! J'entendais ainsi toutes les jolies phrases qui font craquer les filles! Instantanément, j'ai compris, que j'avais à faire à un beau parleur, un séducteur dans l'âme qui savait ce qu'il voulait!

Mais celà m'importait peu. J'étais insouciante car pour la première fois j'étais libre de faire ce que je voulais, en l'absence de mes parents partis en vacances, et je savais que quoiqu'il arrive mon départ pour l'étranger était iminent. Je me suis donc complètement laissée prendre au jeu, en victime consentante, charmée par le culot, l'originalité et la personnalité de mon petit pirate...

26 décembre 2008

Recette magique?

La sexualité a toujours été pour moi un élément important de la vie à deux, sans pour autant en être l'élément primordial. Une tante m'avait d'ailleurs dit il y a quelques années: "Pour garder un homme il suffit de deux choses: des bons petits plats et des calins!" C'est peut être un peu réducteur, mais ce sont effectivement pour moi des plaisirs simples de la vie!

Pour la cuisine, je ne suis pas particulièrement un cordon bleue, mais en ce qui concerne les calins, je suis toujours partante! Seulement voilà, mon homme est plus pour la qualité que la quantité! Il a donc fallu s'accorder, mais j'avoue que ça n'a pas été si difficile! En effet, il a toujours été ouvert d'esprit, et n'a jamais été contre épicer un peu les choses!

Oh nous ne faisons rien d'extraordinaire, et je trouve que notre sexualité est finalement plutôt classique. Nous avons simplement varier les plaisirs et jouer avec nos désirs. Nos fantasmes sont devenus de nouveaux ingrédients pimantant notre vie à deux! Ainsi les années passent et le désir que nous avons l'un pour l'autre est toujours là, quant au plaisir il va crescendo, et le meilleur dans tout ça, c'est qu'il nous reste encore plein de choses à découvrir!

22 décembre 2008

Désillusion sans déception!

Comment construire une relation, lorsqu'à 18 ans, on est toujours une petite fille sage qui ne sort jamais. Comment le voir, alors que l'on cache à ses parents l'existence de ce jeune garçon qui un jour à oser déposer ses lèvres sur les miennes; et lorsque celui-ci habite à l'autre bout de la région et qu'en plus il travaille le samedi. Comment croire que cette relation va durer alors que nos conversations sont loin d'être passionnantes et qu'un grand projet m'éloignera de cette vie pendant de longs mois.

Le premier ne fut donc pas le bon! Mais finalement ça ne m'a pas trop traumatisé. Il était simplement  la bonne personne pour me mettre à l'aise, me faire perdre mes appréhensions et franchir le pas d'avoir enfin plus confiance en moi. Par contre, il ne fut pas vraiment gentleman, puisqu'il décida du jour au lendemain  de ne plus me donner signe de vie, sans aucune explication! Tant pis pour lui, il ignorait que je n'avais pas besoin d'attendre des mois pour oser aller plus loin...


13 décembre 2008

Texto

Vendredi 13h09:

" ça te dérange si je ne rentre pas ce soir? Je n'ai pas très envie d'être sage..."

C'est fou comme ces quelques mots peuvent avoir de l'effet! ;)

11 décembre 2008

Fille modèle?

Le dimanche suivant, profitant toujours de ma liberté en l'absence de mes parents, je décidai de voir mon nouveau petit ami. Possesseur d'une carte Imagine R, ça ne lui coûtait rien de venir dans ma ville, c'est donc l'option que nous avons choisi!

Nous en avons profité pour nous promener main dans la main, dans un parc. Je lui ai fait parcourir les rues de ma ville, en lui disant "là c'était mon école maternelle!" "Et là mon école primaire!"... Et ainsi pour la première fois je m'affichait en public main dans la main avec quelqu'un.

Puis nous sommes passés à quelques mètres de la maison, et je crois qu'il aurait bien aimé que je lui propose d'entrer, mais je trouvais que je ne le connaissais pas encore assez pour l'inviter. Il n'a toutefois rien oser demander, évoquant tout de même du bout des lèvres qu'il apprécierait trouver un endroit "tranquille".

Plus tard, sur un banc public, nous nous sommes bécotés comme dit Georges Brassens, et une fois de plus, le jeune homme se révéla entreprenant, passant sa main sous mon pull et caressant avec plus d'insistance que la première fois ma poitrine. J'avoue ne pas avoir été insensible à la chaleur de sa main sur mon sein. Puis je l'ai embrassé une dernière fois sur le quai de la gare avant qu'il ne rentre chez lui. Cette fois là je suis donc restée relativement sage. Et je ne le regrette pas.

Avant le retour de mes parents, il ne me restait qu'une décision à prendre: qu'allais-je faire du bouquet de roses, seul témoin, de ma rencontre clandestine? Je décidai de le laisser bien en évidence dans le salon, ne pouvant me résoudre à le mettre à la poubelle, et prête à faire comprendre à mes parents que j'avais rencontré quelqu'un! Et à ma grande surprise, je n'ai même pas eu à rougir, puisqu'aussitôt ma mère s'est exclamée: "Oh merci pour les fleurs!"

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6 décembre 2008

C'était un jour férié

Je venais tout juste d'avoir 18 ans. Mes parents ont profité du jeudi férié pour partir en week-end à la campagne. Seulement moi j'avais cours le vendredi, et à l'approche du bac, il était hors de question de rater une journée. Je suis donc restée 4 jours toute seule à la maison. Enfin presque...
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent! Enfin je ne suis pas allée danser, mais j'ai profité de cette journée de liberté pour me rendre sur Paris et rencontrer ce charmant garçon avec qui je discutais depuis quelques temps sur Caramail.
Il s'appelait Bruno, enfin c'était son nom français, car en fait il était asiatique. Nous nous sommes donnés rendez-vous à Montparnasse, puis nous sommes allés au restaurant et avons fait un petit tour vers Chatelet les Halles. Tout se passait bien. J'étais charmée, et je pense que lui aussi.
J'avais prévu un petit cadeau pour lui, des friandises et une petite peluche si mes souvenirs sont bons. J'avais emballé le tout dans un petit paquet, et c'est avec timidité que je lui donna. Il sourit et après l'avoir ouvert, il me fit furtivement une bise qui se rapprochait dangereusement de mes lèvres. Je ne m'y attendais pas et du coup je n'ai pas eu le temps de réagir! Intérieurement, je bouillais, en me disant: "Vas-y recommence, cette fois-ci, je suis prête!"
Il a fallu encore patienter une petite heure, pendant laquelle, nous nous sommes rapprochés petit à petit pour qu'enfin ce baiser arrive. C'était, doux, agréable. J'étais heureuse de découvrir enfin cette tendresse que l'on partage à deux. Ces baisers, ces petites attentions, se prendre dans les bras, ces balades mains dans la main. Mais, le temps passe vite, il a fallu nous quitter.
Il eut la galanterie de me raccompagner jusqu'à mon train, et en profita au passage pour mettre la main sous mon pull et caresser l'un de mes seins. Je ne fis pas choquée par une telle entreprise, mais je ne l'ai pas encouragé à continuer pour autant, de toute façon nous devions nous quitter.
Je suis rentrée à la maison, l'esprit léger et heureux, la tête dans les nuages, et avec un joli bouquet de roses comme souvenir!

27 novembre 2008

Les mains baladeuses

Je ne sais pas pourquoi, mais les garçons ont souvent eu la fâcheuse manie d'avoir les mains baladeuses. Mon premier petit ami ne s'est ainsi pas privé de venir tâter ma poitrine, certes furtivement, en me quittant après notre premier baiser

Mon deuxième petit copain, avait ses mains sur mes fesses dès la première minute. Il avait toutefois pris la précaution de prévenir en souriant: "J'ai les mains très baladeuses". Le suivant, tenta par ses apparentes caresses de me convaincre de rester dormir chez lui dès la première nuit.

Et puis un jour, j'ai rencontré l'homme qui partage aujourd'hui ma vie. Et c'est impressionnant comment le rapport était dès le début très différent. Aucun geste déplacé, aucune approche risquée. Nous avons même passé 3 nuits ensemble dans les bras l'un de l'autre sans qu'il tente quoique ce soit!

Et finalement on finit par penser que ce n'est pas déplaisant les hommes entreprenants! ;)

21 novembre 2008

Lesbienne?

Si on pousse la réflexion, est  ce que parce que l'on a envie de passer un moment intime avec une personne du même sexe cela signifie que l'on est homosexuel(le)?

Comme d'autres, j'ai pu me poser cette question, car avant même de passer à l'acte avec un homme, j'avais déjà envie de vivre une expérience avec une femme, et grâce aux discussions sur Internet, je suis facilement rentrée en contact avec quelques demoiselles, afin d'en parler, d'exprimer et de partager cette envie. Il est même arrivé que les conversations se fassent plus coquines, et que, par écran interposé le plaisir finisse par être au rendez-vous.

Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble qu'effectivement ce fantasme peut paraitre comme quelque chose de finalement naturel. J'ai d'ailleurs l'impression qu'il est plus facile de concevoir une intimité entre deux femmes alors que l'homosexualité ou la bisexualité masculine est peut être plus tabou.

Un jour un homme m'a dit: "je peux comprendre ton envie de vivre une expérience lesbienne..." Je lui est aussitôt fait part de mon désaccord: "Quoiqu'il arrive, si un jour je franchis le pas, ce ne sera en aucun cas une expérience lesbienne car à mes yeux, être lesbienne c'est être intime et aimer une autre femme. J'aimerai certes créer une relation de complicité et d'intimité avec une femme, mais je ne conçois pas de relation amoureuse et exclusive, et je ne me vois pas renoncer aux hommes pour autant!"

Et quand j'y pense, toute petite déjà, j'avais mon "amoureux" dans la cour de récréation, et j'ai toujours porter mon dévolue sur la gente masculine. Les filles, c'est juste quelque chose qui m'attire, qui m'intrigue même si paradoxalement ça m'impressionne beaucoup plus que les garçons!

Je ne me suis donc jamais réellement poser trop de question sur mon orientation sexuelle, car elle m'est apparue comme une évidence:
hétéro ? certainement!
bi ? éventuellement!
lesbienne? oh non j'aime trop les hommes pour y renoncer!

16 novembre 2008

Envie et féminité

Lorsque l'on découvre sa sexualité, on se découvre un peu soi même. En se laissant aller à ses pensées coquines on découvre ses envies. Et moi, je ne sais pas si c'est l'influence de tout ce que je pouvais voir ou si c'était en moi, mais avant même d'avoir embrasser un garçon, je fantasmais déjà sur les filles!

Comment ne pas être séduite par tout ce qu'incarne la féminité: douceur, tendresse, volupté et complicité. Un corps tout en courbes et rondeurs, comme un appel aux caresses. Comment ne pas être intriguée par ce reflet dans le miroir. Cette autre qui n'est pas tout à fait moi, mais qui est comme moi, qui a les mêmes appréhensions et les mêmes envies.

Une amie, une complice une personne qui partage amitié et intimité mêlant intensité et plaisir. Comment ne pas s'imaginer partageant ce même plaisir que l'on peut se donner l'une et l'autre avec réciprocité. Paradoxalement, les bras d'une femme paraissent rassurant pour une jeune fille, car il n'y a pas comme avec un homme la peur d'avoir mal lors de sa première fois. Entre femmes, nul besoin de pénétration pour jouer avec le désir et le plaisir.

Et puis une femme, c'est tout ce que j'aime: la beauté, la subtilité, la patience, la douceur, la tendresse, la compréhension... c'est tout simplement mon plus beau fantasme!

10 novembre 2008

Aux sources du plaisir

Bien que mineure, les films pornographiques et Internet m'ont rendu le sexe accessible. Ils m'ont permis d'appréhender seule le sujet, de découvrir de nombreuses pratiques: fellation, cunnilingus, pénétration, sodomie...et possibilités diverses: un homme et une femme, deux hommes et une femme, un homme et deux femmes, deux femmes entre elles...

Rapidement ces petites histoires et ces images sont venues hanter mes pensées. Et j'ai pris beaucoup de plaisir à me caresser en y repensant. Je me souviens encore du site d'un couple naturiste qui racontait s'être rencontré nus sur une plage et avoir aussitôt fait l'amour, avant d'être rejoins par d'autres hommes venus les mater.

Ou encore ce film pornographique, où une jeune femme d'abord gênée se fit ausculter par un gynécologue avant de succomber au plaisir que celui-ci lui prodiguait, d'abord avec les doigts, puis avec la langue. Un cunnilingus très excitant et mémorable!

Dans un autre genre, cette jeune femme de bonne famille encore vierge, promise à un noble auquel elle devait offrir sa virginité. Cette aristocrate, qui chaque matin demandait à sa servante de la lécher au petit déjeuner. Et cette même servante docile qui pour se faire pardonner d'avoir renversé un couvert se fit prendre par un homme pendant qu'elle en suçait un autre.

J'avais donc à ma disposition de nombreuses sources d'inspiration, et c'est ainsi que se constitua mon éducation sexuelle et mon esprit coquin, où l'envie de gouter à ces plaisirs multiples fit naître quelques fantasmes: pluralité, et plaisir au féminin!

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8 novembre 2008

Paradoxes

La sexualité est un monde bien complexe, rempli de paradoxes. On rêve de douceur et de tendresse, mais finalement on est submergé d'images crues et pornographiques. Et qui oserait dire qu'il n'y a rien d'excitant à regarder un petit film porno? Car même si la suggestion et la sensualité sont des armes infaillibles pour faire monter le désir, une fois que l'excitation est bien là, rien de tel que des images explicites pour atteindre le summum du plaisir!

Les deux sont complémentaires, mais heureusement que notre vraie vie ne ressemble pas à des films pornographiques (enfin la mienne en tout cas, la votre, vous en faites ce que vous voulez;), car même si ces images de gros plans sans équivoques ont alimentés mes fantasmes et ont fait naitre des envies, je ne m'imagine pas succomber à un homme en 2 secondes et être nue devant lui la minute qui suit...

J'ai besoin d'humanité, de rapport de séduction, de sentir le désir de l'autre dans son regard. J'aime sentir que je plait et j'aime me demander comment est-ce que les choses vont basculer. Cet instant très excitant où les corps se rapprochent et où je fini par me laisser enivrée par ces sensations, ces émotions qu'il peut y avoir autour d'une envie, d'un plaisir.

Maintes fois, sur Internet je suis tombée sur des personnes qui m'ont proposé un rendez vous instantané: du sexe, là tout de suite, maintenant! La spontanéité peut être très excitante, et j'avoue avoir été tentée d'accepter. Mais c'est surtout un fantasme et dans la réalité je ne m'imagine pas faire n'importe quoi avec n'importe qui. Mon intimité je ne la dévoile pas au premier venu, ce qui ne signifie pas pour autant que je ne suis pas capable de succomber au charme d'une personne dès un premier rendez-vous. C'est juste que pour moi, le sexe ce n'est pas de la consommation, il m'arrive de prendre du temps avant de me décider, mais le plaisir n'est là que si la personne est bien choisie!

5 novembre 2008

Appréhension

On appréhende toujours un peu ce que l'on ne connait pas. Vivre sa première fois est un évènement important dans la vie d'un jeune adulte qui se construit. C'est une étape, un acte par lequel on grandit. On se met à nu, et pas seulement en enlevant ses vêtements. On se confit, révèle qui l'on est, on expose notre intimité à l'autre.

Je me souviens qu'au lycée, mes copines et moi, avions l'habitude de regarder les petits couples et nous nous demandions: "Alors, à ton avis, ils l'ont fait ou pas?" Nous étions curieuses et intriguées par cette expérience que nous n'avions pas encore vécu. On s'interrogeait, sur la façon dont on aimerait vivre les choses. "Il faut se sentir prête". Une amie a ainsi fait attendre son chéri pendant près de 10 mois, pour être sûre que c'était "la bonne personne" et qu'il n'était pas avec elle pour ça!

Personnellement, je ne me suis jamais posé trop de question. Je n'ai pas fait de ma virginité une chose sacrée qu'il fallait considérer avec la plus grande attention. Je ne me suis jamais idéalisé les choses. J'ai simplement attendu le moment où, bien dans mon corps et bien dans ma tête j'en ai eu envie!

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