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Ame Libertine

30 octobre 2008

Coincée?

Aujourd'hui je repense en souriant à ces moments de l'adolesence, où je me sentais mal à l'aise face à mes camarades de classe, simplement parce que je complexais de ne pas avoir embrassé un garçon.

Je me souviens qu'au lendemain de ma première rencontre avec un jeune homme grâce à Internet, je n'ai pu m'empêcher de raconter mon rendez vous gâlant à ma meilleure amie. "Nous nous sommes promenés dans le jardin du Luxembourg, puis il m'a invité au resto..." c'était la première fois que j'allais dans un restaurant Japonais, la première fois que j'allais seule sur Paris d'ailleurs, profitant de l'absence de mes parents pour le week-end! Seulement notre conversation fut entendue par un de nos camarades de classe, qui ne tarda pas à en informer toute sa bande d'amis, ce qui quelques heures plus tard me valu quelques interrogations de la part d'une fille: "Dis moi, alors, comme ça il parait que tu as un copain, c'est vrai?"

Je trouvais la question déplacée, car ce n'était pas une amie, pas une personne en tout cas avec qui j'avais envie de partager mes petites histoires, et voilà que d'un coup comme ça, elle venait s'imisser dans mon intimité avec cette question, qui sous entendait bien autre chose, car je savais bien qu'en réalité la question qu'elle aurait bien aimé posé c'est plutôt "Alors? ça y'est un garçon a osé t'embrasser?" Comme si c'était écrit sur mon front que je n'avais encore jamais embrassé un garçon! Je lui répondit avec honnêteté "J'ai juste fait une rencontre, rien de plus", la confortant dans son idée, voyant déjà son voisin de table en rire.

Je n'ai pas eu pour habitude d'être complexée par tout ça, en tout cas plus à 17 ans, je me disais que si ça n'était pas encore arrivé, c'était tout simplement parce que je n'avais pas encore rencontré la bonne personne. Mais j'avoue que ce jour là, je fus déçue du comportement de mes camarades, et vexée de passer pour la fille coincée du lycée. Mais intérieurement je me disais "riez bien, riez bien, en attendant vous êtes loin de savoir qui je suis réellement, et vous êtes loin de soupçonner mon petit côté coquin!"

Les années ont passé, depuis le lycée, et je n'ai jamais revu ces personnes, mais des fois, je me dis que ces moqueurs pourraient peut être un jour lire ces lignes et se rendre compte que le plus important, n'est pas de courir, mais de partir à point!

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28 octobre 2008

Détournement

suckmybic

Les premières approches avec mon intimité ont été plutôt timides, maladroites, et pas vraiment dans le but d'y trouver du plaisir. Mais une fois plus à l'aise, je mis à profit cette nouvelle connaissance de mon corps afin d'essayer ce que, depuis quelques temps déjà je visionnais en cachette sur le canapé familial le mercredi après midi.

Je dois donc remercier les films érotiques et pornographiques, j'ai ainsi découvert puis oser caresser mes lèvres et mon clitoris. Reproduisant ce que je voyais sur l'écran j'ai vécu mon premier orgasme  imbibant mon majeur de mon humidité. Humidité dont je ne soupçonnais jusque là l'existence.

On prend vite goût au plaisir, je me souviens qu'à l'époque je faisais pas mal de "travaux pratiques", allant parfois jusqu'à me caresser plusieurs fois par jours. Déjà, les fantasmes venaient attiser mes plaisirs solitaires. Outre les moments où je me caressais simultanément en regardant un film, je passais également du temps recroquevillée sur moi même à repenser à ce qui m'excitait le plus. J'aimais particulièrement dans les films érotiques le moment où tout bascule, où la jeune femme succombe. Et je fantasmais sur la perte de virginité ou encore de voir des scènes entre plusieurs hommes et femmes.

Puis inévitablement un jour, déjà bien excitée et toute mouillée, j'eus l'idée de prendre le stylo bic que j'avais à porter de main et de voir les sensations que ce petit bâton de plastique pourrait bien me procurer! L'objet long et très fin ne risquait pas de me faire de mal, c'était quelque part rassurant. Et ce fut là ma première initiation à de petits va et vient...

Avec le temps et les envies, la taille du stylo a augmenté, et les idées farfelues aussi... Ainsi au cours d'une petite conversation coquine sur Internet, je suis allée chercher une brosse à cheveux afin d'utiliser le manche. Je me souviens également avoir détourné une pince à épiler, qui bien que petite, me procurait des sensations froides très excitantes...

L'usage de ces objets n'était pas systématique dans la pratique de mes petits plaisirs solitaires, toutefois, je pense qu'ils ont contribué à me mettre à l'aise avec ma sexualité,car d'une certaine façon j'ai ainsi seule, perdu ma virginité!

22 octobre 2008

Première approche

J'ai toujours été friande des plaisirs solitaires. Ces moments que je m'accorde ont le mérite de me détendre, et me permettent d'être à l'écoute de mes envies et fantasmes. Au début c'était de simples mouvements du bassin qui m'apportaient beaucoup d'excitation. Puis ce fut des caresses.

Et petit à petit, les choses évoluaient. De petite fille, je suis devenue adolescente, et grandir, n'apporte pas toujours que des choses agréables! Ainsi à 13 ans, je découvris les maux de ventre et les règles! Rien de bien réjouissant donc! Mais quand arriva l'été, les tenues légères, l'envie d'aller à la piscine, ma mère m'acheta pour la première fois des tampons.

J'étais déconcertée à l'idée d'introduire quelque chose en moi. Je ne savais pas trop comment m'y prendre! Je me réfugiai donc dans les toilettes et m'attarda un peu plus sur mon anatomie pour essayer d'y placer un tampon. C'était la première fois que je découvrais avec mes doigts la forme et la chaleur de mon vagin. La première tentative ne fut toutefois pas très concluante, car je n'avais pas suffisemment introduit le tampon en moi, et je ne vous raconte même pas ce que c'était de l'enlever...

Toujours est-il qu'avec le temps, je maîtrisai un peu plus le sujet, et ce qui à l'origine, n'était pas du tout quelque chose d'agréable, fut détourné à des fins beaucoup plus plaisantes...

17 octobre 2008

De fil en aiguille...

C'est paradoxal comment, étant vierge de toute expérience, je pouvais me livrer aux autres sur Internet. J'ai toutefois toujours eu le même comportement: je suis entière, et lorsque je donne: c'est tout ou rien. C'est la raison pour laquelle je ne multipliais pas les contacts. Je ne me montrais coquine qu'avec un seul jeune homme que j'avais l'habitude de retrouver de temps en temps pour des petites conversations bien agréables où nous finissions par nous caresser chacun devant notre écran d'ordinateur.

Toutes les autres sollicitations coquines étaient ignorées. Je l'avais choisi lui et c'est tout. Il n'y avait qu'avec lui que j'avais décidé de dévoiler mon petit côté coquin. Par contre, ce qui me décevait, c'était qu'une fois le plaisir atteint, il se dérobait facilement. Et finalement, dans nos conversations il focalisait beaucoup plus sur son plaisir que sur le mien. Je me suis même laissée embarquer dans une conversation à trois, où pour son plaisir je me suis mise à séduire une autre personne. J'avoue qu'au bout d'un moment, ne voyant aucune complicité particulière naitre entre nous, et celui-ci ne se préoccupant pas davantage de mon plaisir, je me suis un peu lassée de dialogues à sens unique.

Je commençai à envisager entrer en contact avec d'autres interlocuteurs et au lieu d'aller dans le salon "asiatique" je me rendis sur des salons aux noms plus sexys. Je me choisis un autre pseudo "mi démon - mi ange" , afin que mes contacts habituels ne puisse pas voir les "lieux de débauche" que je pouvais fréquenter! Je fut assaillit par les demandes, ce qui rendait les choses complexes pour trouver- ma "perle rare" - la personne avec qui j'allais pouvoir faire naitre une relation intime virtuelle.

La mission était difficile, presque impossible. Toutefois, en s'affichant un peu plus comme une personne coquine, j'eu la surprise d'être sollicitée par ce que je n'attendais pas: des couples, ou des filles! Cette fois, la démarche était toute autre, le plus souvent le dialogue était plus nourri. Les conversations étaient donc à mes yeux plus intéressantes et faisaient naître en moi curiosité, et dois-je le dire... envies!

14 octobre 2008

Ma première conversation coquine...

Les forums de discussion m'ont permis de m'ouvrir aux autres et de faire des rencontres dans l'optique de trouver l'âme soeur. Ce fut aussi l'occasion d'être contactée par de nombreux hommes qui voulaient passer des moments coquins virtuels.

Au début, j'ignorai direct toutes les conversations de ce genre. Je n'aime pas en effet les approches, trop crues et trop directes. Il y en a qui trouve ça excitant. Moi je préfère le jeu et la subtilité. Et puis de toute façon comment avoir une conversation intime avec quelqu'un lorsque l'on n'a jamais vu un homme nu?

Enfin, je pose cette question, mais vous l'aurez bien compris, j'étais loin d'être coincée malgré mes airs de petite fille sage et forcément un jour, j'ai fini par céder à la tentation. Un jeune homme m'a contacté alors que j'étais d'humeur coquine, et je me suis amusée à dévoiler pour la première fois le côté coquin qu'il y avait en moi, suggérant ligne par ligne un moment de plaisir à deux. Je crois qu'il a bien aimé, et ce fut finalement rassurant de constater que j'étais capable de procurer du plaisir à un homme, et ce seulement avec des mots! Ce qui me faisait sourire c'est de voir la surprise de ce garçon lorsque je lui confia que j'étais vierge.

Ce type de conversation était occasionnelle, et surtout, avait toujours lieu avec la même personne, car pour moi on ne peut être intime avec n'importe qui. Toutefois, j'avoue qu'avec le temps, les échanges se multiplièrent et les envies aussi...

NB: il y a un petit côté insolite et excitant d'écrire ce genre d'article sur son lieu de travail! ;)

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30 septembre 2008

Qu'aurait été ma vie sans Internet?

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Souvent je me suis posée cette question, qu'aurait été ma vie sans Internet ? C'est bien simple avant que l'ordinateur et une connexion 512mo n'arrivent dans ma vie, celle-ci était bien sage ! J'allais au lycée, où je fréquentais toujours les mêmes amies depuis des années. Des filles comme moi, plutôt sérieuses, qui ne fréquentaient pas beaucoup les garçons ! Les occasions de rencontres étaient donc plutôt rares, puisqu'en plus nous ne sortions pas !

Et puis un jour Internet est entré dans ma vie et me donna l'occasion de  communiquer avec l'extérieur. Rapidement je découvris les salons de discussions, sorte de terrain de drague où une fille est l'objet de toutes les attentions. Et où par écran interposé on fait connaissance, on se dévoile petit à petit à l'inconnu, on se cherche des affinités. Puis vient le moment où l'on a envie de passer du virtuel au réel.

Ce fut l'occasion pour moi de vivre mes premiers émois et de me rendre seule pour la première fois sur Paris, à 17 ans, et à l'insu de mes parents. Mais réalité ne rime pas toujours avec conte de fée, et il m'a fallu plus d'une rencontre pour tomber sur mon bel asiatique, puis ensuite sur l'homme qui partage ma vie.

Et aujourd'hui je peux dire que les rencontres ont été nombreuses, amicales, amoureuses ou coquines, et chacune m'a apporté son lot de découverte, d'intérêt, de partage. C'est une source inépuisable d'enrichissements. Des hommes et des femmes qui représentent autant d'échanges, de dialogue et d'ouverture sur le monde, et parmi ces rencontres, certainement la plus importante de toute : celle de l'homme qui partage aujourd'hui ma vie !

Et c'est certain que ma vie aurait été toute autre s'il n'y avait pas eu Internet. Moyen d'expression, qui m'a permis de prendre confiance en moi. Monde virtuel qui peut devenir réel et où en quelques clics tout devient possible!

27 septembre 2008

Tout naturellement

Pas sûre de moi, et complexée pendant longtemps, j'ai tardé à connaître mon premier flirt. Et je dois dire qu'à force de l'attendre je finis par appréhender l'instant fatidique où le premier baiser arriverait. Surtout vers 13-15 ans où toutes mes copines, une à une, franchissait le pas, en me racontant leurs impressions.

Et je dois dire que leurs commentaires n'étaient pas très élogieux sur leurs premiers mélanges de salives qui pouvaient même paraître comme "dégoutant" à entendre leurs dires. Pas trop de quoi donner envie. Et pourtant, qu'est ce que j'ai pu fantasmer sur cet instant où un garçon pour la première fois déposerait ses lèvres sur les miennes. La vérité, n'est apparemment pas toujours à la hauteur de ce que l'on peut s'imaginer, qu'importe, je voulais moi aussi savoir ce qu'est un vrai baiser.

Ce qui me fait sourire aujourd'hui, c'est que je me souviens avoir parfois regretter de ne pas m'être laissée draguer par un garçon qui, certes ne me plaisait pas, mais qui aurait eu le mérite de me faire vivre une première petite histoire. Mais à cet âge là, même si beaucoup vivent des amourettes on a encore la naïveté de rêver au prince charmant. Et Malgré mes complexes et mon impatience d'en finir avec cette absence d'affection juvénile, je me suis abstenue, préférant attendre, le bon moment, et la bonne personne. Certainement aussi parce qu'il fallait que j'apprenne à être bien avec moi même pour être bien avec les autres.

Et finalement le jour J arriva. Ce n'était pas l'homme de ma vie, mais c'était un garçon attentionné qui m'a permis de franchir cette étape si importante à mes yeux tout en douceur. D'abord en me prenant la main, puis en m'effleurant la joue. A chaque étape, j'eus quelques frémissement mais finalement devant la petite timidité de mon prétendant, c'est moi qui a pris l'initiative, bien décidée, de me rapprocher de lui pour l'embrasser.

Bizarrement, ce qui m'impressionnait tant, me sembla d'un coup quelque chose de naturel, loin d'être dégoutant. En une seconde tous les complexes ont disparus. Et puis c'est arrivé tellement naturellement, que je suis certaine, que le garçon en question ne s'est pas rendu compte, que je venais de vivre là mon premier baiser*.

*et la cerise sur le gâteau: c'est arrivé avec un bel asiatique! ;)

22 septembre 2008

Doit on réaliser ses fantasmes?

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Et oui, doit on franchir le pas de réaliser ses envies? 

Les fantasmes s'invitent dans notre vie intime et viennent jouer avec notre désir et notre excitation. Ils constituent un imaginaire qui stimule notre plaisir. Mais n'y a-t-il pas un risque à faire de notre fantasme une réalité? Car dans un fantasme tout est EXACTEMENT comme on aimerait qu'il soit. Un fantasme représente le désir et le plaisir dans sa perfection.

Mais bien souvent la réalité est tout autre, et passer à l'acte peut apporter bien des désillusions! Et même si l'on passe un bon moment, que devient le fantasme une fois qu'il a été réalisé? Le plus souvent il disparait  ou s'estompe et on ne porte presque plus d'intérêt à ce qui nous procurait tant de plaisir psychologique.

Il y a une grande différence entre s'imaginer dans une situation et être dans la situation. Biensûr, si j'en parle c'est parce que j'ai ouvert la boite de Pandore! J'ai réalisé quelques fantasmes, et heureusement le plus souvent j'y ai trouvé du plaisir. Seulement avec le plaisir j'ai aussi découvert  la frustration.

Frustration de ne pas trouver autant de plaisir dans les bras d'un autre homme  que dans les bras de mon homme et donc de se dire qu'il était inutile d'aller voir ailleurs. Frustration aussi de trouver du plaisir dans les bras d'un autre homme et que ce ne soit pas l'homme que j'aime qui me procure ce plaisir.

Mais même si tout n'était pas parfait, il y a toujours eu du plaisir et avoir vécu ces expériences m'a permis de découvrir de nouvelles façons d'avoir du plaisir. Repenser aux plaisirs que j'ai pu partager lors d'un instant privilégié, rare, avec une autre personne, est aussi en soit un fantasme. Et quoi que l'on fasse l'essentiel est bien là: de prendre du plaisir et de garder des fantasmes!

18 septembre 2008

On rêve toujours de ce que l'on n'a pas

Adolescente, il m'est souvent arrivée de regarder les autres filles, et de me dire que j'aimerai bien leur ressembler. Elles avaient tout pour plaire et était plutôt "populaire" au lycée.

Et puis un jour, un concours de circonstance me donna l'occasion de passer l'après midi avec une de ces filles que j'admirai de loin. On avait toutes les deux 16 ans, seulement alors que moi je ne sortais jamais et restai dans mon cocon, cette jeune femme quasiment adulte, fréquentait déjà des hommes d'une trentaine d'année et était le plus souvent livrée à elle même face à une mère célibataire toujours occupée par son travail.

Nous étions très différentes donc, et c'est vrai qu'à côté d'elle je me sentais comme une petite fille coincée. Seulement à ma grande surprise, cette jeune fille que j'enviais, me livra ses petites confidences: comment elle a eu le sentiment de grandir trop vite, l'absence d'un père trop pesante qui fait qu'elle recherche la protection d'un homme mur. Elle alla même jusqu'à me détailler les circonstances de la perte de sa virginité à 13 ans dans une cage d'escalier. Rien de très glamour.

Ce fut très enrichissant et quelque part surprenant de constater que cette jeune femme avait tout ce que je voulais et finalement n'était pas heureuse, et qu'au contraire elle estimait que j'avais beaucoup de chance d'être protégée dans un cocon familiale. On se rendit donc compte que l'on désirait chacune ce que l'autre avait. Et depuis ce jour là, je ne me préoccupe plus des autres filles et je me contente simplement d'essayer  d'être heureuse avec ce que la vie m'apporte!

15 septembre 2008

La découverte de la séduction

L'adolescente complexée que j'étais, fut un jour  libérée! Et quelle joie à 16 ans d'enfin se débarrasser de son appareil dentaire et de pouvoir sourire aux autres! C'était un peu comme une renaissance. Comme si après les moues et les airs tristes, je pouvais enfin exprimer sur mon visage de la joie et de la bonne humeur. Une vraie délivrance qui a complètement changé ma relation avec les autres et avec moi même, même si j'avais encore un peu de mal à me trouver jolie.

L'été qui a suivi, j'ai eu la chance de faire un voyage en Asie. A 16 ans à peine, j'ouvrais les yeux sur la pauvreté, et je fut rapidement sensibilisée à la simplicité des gens. Ils n'avaient rien, mais ils étaient heureux de nous voir, ils nous souriaient, nous disaient bonjour et essayaient de communiquer avec nous. Ce fut là des échanges très riches, où à travers un regard, un sourire, on partage beaucoup de choses, sans même parler la même langue!

Nous étions un groupe d'ados, et tout le monde n'avait pas le même comportement face à la population locale. Certains gardaient leurs lunettes noires sur les yeux, comme pour rester dans leur bulle. Moi au contraire, je fus touchée par ces personnes qui venaient essayer de communiquer avec nous, surtout que certains parlaient un peu l'anglais. Et puis un jour, je fus troublée par le regard du mécanicien qui nous a accompagné pendant les deux premières semaines de notre expédition.

Son regard était profond et très expressif. Et je dois dire que j'ai immédiatement été troublée. Si bien que aussitôt s'installa une sorte de jeu, qui consistait à essayer de croiser nos regards dès que possible. Au fil des jours, une réelle communication s'installa entre nous. Malheureusement, il ne parlait que vietnamien, et nous ne pouvions en savoir plus l'un sur l'autre. Mais qu'importe, nous nous sommes compris, et pour la première fois j'osais et j'assumais qu'un rapport de séduction s'installe entre un homme et moi et je fus capable de faire comprendre à un homme qu'il me plaisait simplement avec des regards et des sourires.

C'est comme ça que j'ai commencé à prendre confiance en moi. A me sentir jolie, car pour la première fois je sentais que je plaisais à quelqu'un. Mais ce fut encore plus plaisant de constater durant la suite de notre voyage, que ce petit mécanicien n'était pas le seul à qui je plaisais, car par la suite, j'ai eu l'occasion de me faire abordée à plusieurs reprises, par des guides, des serveurs... A croire que j'ai un physique qui plait aux asiatiques! Surprise et flatée par ces différentes sollicitations, j'avoue avoir fini par me prendre au jeu, et par oser provoquer moi-même ces petits rapports de séduction! Cet été là, je suis rentrée en France avec plus d'assurance, et avec un nouveau fantasme: faire l'amour avec un asiatique!

10 septembre 2008

Les plaisirs solitaires

Comme pour beaucoup, c'est par la masturbation qu'a commencé ma vie sexuelle! Du plus lointain souvenir que j'ai, je me souviens que lorsque j'étais toute petite fille je me procurais déjà du plaisir alors que je n'avais aucune idée de la sexualité. Avec l'index de ma main gauche, j'exerçais une pression au niveau de l'aine, que j'accompagnais avec des mouvements du bassin qui me procurait une agréable sensation me menant le plus souvent à un moment de détente.

Il m'arrivait même parfois de me faire surprendre par ma maman, qui me lançait un "arrête de t'exciter!" A l'époque, je n'étais pas honteuse d'être surprise, car je n'assimilais pas ce que je faisais à la sexualité, et c'était quelque chose qui me paraissait naturel.

Mais avec le temps, j'ai compris que ce plaisir était de l'ordre de l'intime. Et plus tard, lors de mes petites séances de visionnage de films coquins, j'avais toujours la peur d'être surprise par mon père! J'en rêvais même la nuit. Il faut dire, que je ne savais jamais à quelle heure il pouvait rentrer à la maison, et il m'est arrivé de regarder un de ses petits films et de sursauter d'un coup en entendant la clé dans la serrure!

Aujourd'hui mes petits plaisirs sont toujours là, mais avec la vie de couple, ils ont évolués. Au début je n'osais pas trop me caresser. Et puis un matin, alors que mon homme dormait à côté de moi, je me suis laissé aller à quelques caresses, toute excitée par des petites pensées coquines. J'adore ces petits plaisirs sans déception, et à son réveil, mon homme a vite compris ce que j'avais fait en cachette, et je crois qu'il a trouvé ça très excitant. Depuis je n'hésite plus à me caresser en pensant aux petites situations excitantes qui me passent par la tête, et je ne suis plus forcément la seule à y prendre du plaisir...

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7 septembre 2008

De l'érotique au porno... Le choc!

J'ai toujours beaucoup aimé les films érotiques, car ils ont toujours fait travailler mon imagination. On suggère bien plus qu'on ne montre et finalement ça permet à chacun d'y trouver plaisir et excitation. Ce que j'aime beaucoup dans ce genre de film, ce n'est pas l'acte en lui même, mais plutôt comment à partir d'une situation, on arrive à ce qu'un homme et une femme s'embarquent vers d'intenses ébats amoureux.

C'est sur, les films érotiques sont beaucoup moins réalistes que les films pornographiques, il me semble d'ailleurs que les acteurs se contentent simplement d'agiter leurs corps en cadence, sans vraiment faire l'amour, mais j'aime le fait de ne pas focaliser l'attention sur leur intimité, mais davantage sur leurs expressions et l'envie et le plaisir qui se lit sur le visage. Et il s'en dégage un sentiment de respect et de douceur. L'acte sexuel est montré comme un moment de tendresse et surtout de plaisir bien plus que comme une performance.

Biensur je vous mentirait si je vous disait qu'il n'y a rien d'excitant dans les films pornographiques, seulement je dois dire que la première fois que j'en ai vu un, j'ai vraiment été très choquée!!! Il est vrai que j'avais seulement douze ans, et que je n'imaginais pas que le sexe d'un homme pouvait être aussi dur et long. Je l'imaginais toujours plissé et mou. Je me suis même demandée comment une femme pouvait accueillir en elle une telle chose! Alors vous imaginez bien qu'en plus de voir les personnes se déshabiller et s'ébattre en moins de deux minutes, sans le moindre préliminaire verbale, ne coincidait pas avec l'image que j'avais de la sexualité.

En un sens, je trouve que les films pornographiques donnent une image de l'acte sexuel comme une performance, comme si ce qui compte lorsque l'on fait l'amour c'est l'endurance, le nombre de position que l'on va pouvoir enchainer, et les pratiques sexuelles que l'on est capable de réaliser toujours de plus en plus hard! A mes yeux ils ne sont qu'à considérer que comme source d'excitation et de fantasme, et non comme modèle à reproduire car l'amour ça doit se faire avec beaucoup de respect et avec de plaisir!

5 septembre 2008

Fille sage et pourtant...

J'ai toujours été pleine de contraste... Derrière la jeune fille sérieuse, se cachait  en réalité une fille qui travaillait toujours à la dernière minute, et qui avec ses facilités assurait le strict minimum. Il m'est arrivé d'en profiter et de ne pas faire mes devoirs. Il suffisait d'inventer une excuse avec un air naïf et les profs ne pouvait douter qu'une fille aussi studieuse que moi puisse les mener en bateau.

Incarnation de l'innocence, et pourtant, je dois dire que très tôt je fut sensibilisée aux rapports entre les hommes et les femmes et plus particulièrement aux plaisirs charnels qu'ils pouvaient partager ensemble. Je profitais des quelques petits moments de liberté du mercredi après midi pour m'aventurer dans le petit placard où mon père cachait des cassettes vidéos. D'abord érotique, les films que j'ai pu visionner étaient très plaisant! D'une part parce qu'ils ont répondu à ma curiosité en me permettant de voir pour la première fois les ébats entre hommes et femmes, et d'autre part parce qu'ils ont commencer à faire naître en moi, envie et excitation...

C'est ainsi que j'ai commencé à explorer mon corps et que j'ai découvert les joies des plaisirs solitaires, et avec ces petits plaisirs sont apparus également mes premiers fantasmes...

30 août 2008

Petite fille renfermée, ado complexée

Lorsque j'étais petite, je ne me sentais pas forcément très bien dans ma peau. Bonne élève, avec des facilités, mais pas le genre de fille populaire que tout le monde voulait avoir comme amie. Au contraire, j'étais finalement très renfermée sur moi même et avait parfois le sentiment d'être le vilain petit canard.

Avec tout ça, pas facile de s'aimer, de se trouver jolie, et de plaire aux garçons quand vient le temps des premiers flirts... Et alors que les premiers petits couples se formaient au collège, je restai simple observatrice, et n'osai dévoiler mes sentiments au garçon qui me plaisait. Il faut dire que mon appareil dentaire ne m'aidait pas à avoir confiance en moi.

Et à ne pas oser, on reste sur le carreau, on complexe, alors qu'on aimerait être comme les autres et vivre des petites histoires... C'est comme si c'était écrit sur son front que l'on a toujours pas embrassé un garçon! Je restais avec mes coups de cœur, et mes histoires platoniques, et finissait toujours par avoir des regrets qu'il ne se soit rien passé.

Ce fut une période pas forcément facile à vivre, mais aujourd'hui, je me rend compte que c'est aussi ce qui m'a permis de comprendre qu'il faut profiter de l'instant présent, et qu'il vaut mieux parfois oser se lancer plutôt que regretter!

28 août 2008

Libertine?

Libertine, qu'y a t-il derrière ce mot? Une envie, une démarche, un état d'esprit? Si on regarde une définition du mot "libertin" on trouve notamment: "celui qui s'adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi, avec un certain raffinement cultivé." Qu'est-ce que la morale conventionnelle? Comme si être libertin était une déviance, quelque chose d'anormale. Et pourtant, il n'y a pas plus noble valeur que celle de la liberté! Alors laissons chacun libre de définir sa propre définition du libertinage, avec ses envies, ses limites et ses fantasmes.

Les fantasmes sont nécessaires à notre imagination et à notre désir, ils font naître des envies et sont la source de plaisirs. C'est en étant libre d'exprimer mes fantasmes que je me suis épanouie en tant que femme et dans mon couple, malheureusement il est souvent bien difficile d'aborder certains sujets sans être jugé, et même si j'assume ce que je suis, c'est finalement sous couvert d'un certain anonymat que l'on peut être complètement libre d'exprimer tout ce que l'on souhaite !

Voici donc mon espace de liberté, où, à travers mes petits récits, vous allez comprendre comment et pourquoi je suis devenue libertine.

26 août 2008

Bienvenue dans les confidences d'une âme libertine...

Cher lecteur,

Ce blog est un voyage au cœur de mes pensées intimes, de mes perceptions, mes réflexions et de mes sensations. Il retrace, mon vécu et la découverte de mon corps, de la séduction et de la sexualité, à travers les récits des  expériences qui m'ont marqué.

J'ai eu envie de réaliser ce travail d'écriture, afin de me replonger, dans ces beaux souvenirs de ma vie, et aussi pour essayer de mieux comprendre et quelque part expliquer comment, à partir d'une vie simple et banale, on parvient à prendre le chemin de la liberté. Liberté, riche en sensation, émotion, et source d'épanouissement.

Si c'est votre première visite et afin d'en faciliter la lecture, ce blog est classé par ordre chronologique, tout simplement parce qu'il me semble plus facile de lire les articles dans la logique de leur écriture.

Je n'écris pas forcément très régulièrement, et peux être longue entre deux articles, tout simplement parce que je ne veux m'imposer aucune contrainte, et ne publier un article, que lorsqu'il traduit vraiment au mieux ce que je veux exprimer.

Si ce n'est pas votre première visite, vous pouvez utiliser le menu à droite pour retrouver mes derniers articles publiés, ils sont également classés par mois ou par tags. Et pour aller directement à la dernière page cliquez ici

Bonne lecture

Bises libertines

 

 

 

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